Contes de la Bécasse

by Guy de Maupassant

C haque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l'avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l'épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Préface de Jacques Chessex
Commentaires et notes de Louis Forestiers.

Genres: France, Classics, Short Stories, Fiction, French Literature, School, 19th Century

157 pages, Mass Market Paperback

First published January 1, 1883

About the author

Henri René Albert Guy de Maupassant was a popular 19th-century French writer. He is one of the fathers of the modern short story. A protege of Flaubert, Maupassant's short stories are characterized by their economy of style and their efficient effortless dénouement. He also wrote six short novels. A number of his stories often denote the futility of war and the innocent civilians who get crushed in it - many are set during the Franco-Prussian War of the 1870s.

Reviews

[P.E. · Rating 5 out of 5]

Herbier pourrissant


Le Printemps (1868-1873) - Jean-François Millet

Les thèmes chers à Maupassant figurent en bonne place dans ce recueil : la Normandie, les ruses paysannes, la condition féminine, le passé qui ne passe pas ou bien pour mieux revenir, la paternité, la guerre franco-prussienne de 1870, somme toute, le théâtre de la cruauté humaine, avec, toujours en toile de fond, la folie. Mais enfin, le pouvoir de la raconter.


Citations :

'Une vieille bonne restait près d'elle, la faisant boire de temps en temps ou mâcher un peu de viande froide. Que se passait-il dans cette âme désespérée ? On ne le sut jamais ; car elle ne parla plus. Songeait-elle aux morts ? Rêvassait-elle tristement, sans souvenir précis ? Ou bien sa pensée anéantie restait-elle immobile comme de l'eau sans courant ?'


'Madame Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à cheveux falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue.'


'Il a composé lui-même et fait imprimer une prière spéciale pour sa Bonne Vierge. Cette prière est un chef-d'œuvre d'ironie involontaire, d'esprit normand où la raillerie se mêle à la peur du Saint [...]. Voici le début de cette étonnante oraison :
« Notre bonne madame la Vierge Marie, patronne naturelle des filles-mères en ce pays et par toute la terre, protégez votre servante qui a fauté dans un moment d'oubli. »


Je me rappelle cela comme d'hier. Ce fut une scène grandiose, dramatique, burlesque, surprenante, amenée par la révolte posthume de cette morte, par ce cri de liberté, cette revendication du fond de la tombe de cette martyre écrasée par nos mœurs durant sa vie, et qui jetait, de son cercueil clos, un appel désespéré vers d'indépendance.'


Sommaire :

La Bécasse (1882)
Ce cochon de Morin (1882)
La Folle (1882)
Pierrot (1882)
Menuet (1882)
La Peur (1882)
Farce normande (1882)
Les Sabots (1883)
La Rempailleuse (1882)
En mer (1883)
Un Normand (1882)
Le Testament (1882)
Aux champs (1882)
Un coq chanta (1882)
Un fils (1882)
Saint-Antoine (1883)
L'Aventure de Walter Schnaffs (1883)


Voir aussi :

Les Diaboliques
Contes Cruels
Le Horla et autres nouvelles fantastiques
Extraordinary Tales
The Complete Fiction of H.P. Lovecraft

La modernité désenchantée
La France du XIXe siècle. 1814-1914
Là-bas
L'Argent


Autres nouvelles de Maupassant:

Le Horla : Le Horla - Amour - Le trou - Sauvée - Clochette - Le marquis de Fumerol - Le signe - Le diable - Les Rois - Au bois - Une famille - Joseph - L'auberge - Le vagabond
La Maison Tellier - Les Tombales - Sur l'eau - Histoire d'une fille de ferme - En famille - Le Papa de Simon - Une partie de campagne ... - La Femme de Paul
Deux amis
Apparition et autres contes d'angoisse
Le Vagabond - Coco
La Dot
Le Petit Fût:
La Nuit:
Le Parapluie
La Petite Roque
La Mère Sauvage:
Boule de Suif


Musique au kiosque :
Cuckoo Waltz

[Laura V. لاورا · Rating 4 out of 5]

In attesa di decidermi a leggere finalmente "Bel-Ami", ho fatto la conoscenza di Guy de Maupassant attraverso questi suoi "Contes de la bécasse", racconti dapprima comparsi su quotidiani e riviste, poi raccolti in un libro nel 1883.
Diciassette piccole storie, per lo più d'ambientazione normanna o comunque collocabili nella Francia settentrionale (spesso, sullo sfondo, il dramma della ottocentesca guerra franco-prussiana), per una scrittura davvero incisiva, a momenti spettacolare! Se scrivere racconti brevi è un arte, allora Maupassant è un vero grande artista: con pochi essenziali tratti delinea personaggi e situazioni di diversa natura, dicendo con poco moltissimo. La sua prosa è semplice, ma affascinante e ricca di emozioni e sfumature, anche là dove il francese si fa più colloquiale con espressioni tronche e forse un po' dialettali.
Dal serio al faceto, dal dramma allo scherzo, senza tralasciare l'ironia e persino la licenziosità, questi testi, che non disdegnano affatto la dimensione popolaresca, narrano episodi o vite intere con uno stile coinvolgente che cattura da subito il lettore. Molto divertente "Ce cochon de Morin", tristissimi "Un fils" e "La rempailleuse", inquietanti per la violenza e la crudeltà inaspettatamente descritte "Saint-Antoine" e "La folle", mentre le bellissime pagine de "L'aventure de Walter Schnaffs", che chiudono la raccolta intrecciando abilmente elementi tragici e comici, si propongono come una meravigliosa condanna della guerra, colossale fregatura per tutti i poveri diavoli di ogni tempo e luogo cosretti a combattere e mandati a morire come carne da macello per la presunta gloria di chi ha sempre predisposto a tavolino l'avanzata degli eserciti.
Sono ormai dell'opinione che, molto spesso, leggendo un autore in traduzione si perda parecchio. E credo proprio che, al momento opportuno, mi dedicherò anche a "Bel-Ami" in lingua originale. Ce prodige de Maupassant... !

[Ha-Mi Nguyen · Rating 4 out of 5]

Maupassant est mon écrivain préféré parce qu’il est très habile aux histoires courtes. Dans cette collection, il y a deux ou trois contes qui sont banals, mais les autres sont de la taille d'une bouchée, digestes, tout en restant riches en détails.

Ses portraits des choses, des phénomènes, des portraits des personnages aux personnalités radicalement différentes sont si riches en images qu'ils évoquent des émotions et des sensations diverses: l’amusement, l’émerveillement, la frayeur, la tristesse, la nostalgie, la pitié, le dédain, l’agacement, l'écœurement, la sympathie, la joie, le calme. Ou même une combinaison d'émotions contradictoires, comme une “tristesse heureuse”.

La belle écriture de Maupassant est d'abord montrée à travers ses descriptions de la nature et de l'apparence physique. Ceci est un extrait de Menuet (1882):

Vous ne l'avez pas connue, vous autres, cette pépinière ? C'était comme un jardin oublié de l'autre siècle, un jardin joli comme un doux sourire de vieille. Des haies touffues séparaient les allées étroites et régulières, allées calmes entre deux murs de feuillage taillés avec méthode. Les grands ciseaux du jardinier alignaient sans relâche ces cloisons de branches ; et, de place en place, on rencontrait des parterres de fleurs, des plates-bandes de petits arbres rangés comme des collégiens en promenade, des sociétés de rosiers magnifiques ou des régiments d'arbres à fruit.
Tout un coin de ce ravissant bosquet était habité par les abeilles. Leurs maisons de paille, savamment espacées sur des planches, ouvraient au soleil leurs portes grandes comme l'entrée d'un dé à coudre ; et on rencontrait tout le long des chemins des mouches bourdonnantes et dorées, vraies maîtresses de ce lieu pacifique, vraies promeneuses de ces tranquilles allées en corridors.

Menuet est mon conte le plus préféré que je veux lire encore et encore et encore. Juste à travers cette description poignante de ce paysage, je partage la même nostalgie – une nostalgie des vestiges d'une époque révolue (dans ce cas, de l’Ancien Régime pour le personnage, et de mon enfance à Saïgon quand la ville était plus paisible).
Certains de ses passages vous donnent même l'impression de pouvoir toucher et sentir des choses dans vos mains.

Maupassant fait également des observations vives du comportement humain et de la psychologie. Cet extrait est de L'Aventure de Walter Schnaffs (1883):

La nuit était tout à fait venue, la nuit muette et noire. Il ne bougeait plus, tressaillant à tous les bruits inconnus et légers qui passent dans les ténèbres. Un lapin, tapant du cul au bord d’un terrier, faillit faire s’enfuir Walter Schnaff. Les cris des chouettes lui déchiraient l’âme, le traversant de peurs soudaines, douloureuses comme des blessures. Il écarquillait ses gros yeux pour tâcher de voir dans l'ombre; et il s'imaginait à tout moment entendre marcher près de lui. Après d'interminables heures et des angoisses de damné, il aperçut, à travers son plafond de branchages, le ciel qui devenait clair. Alors, un soulagement immense le pénétra; ses membres se détendirent, reposés soudain; son cœur s'apaisa; ses yeux se fermèrent. Il s'endormit.

Je peux ressentir la même faim extrême, le désespoir, la fatigue, la peur que le soldat prussien, qui ne veut jamais volontairement être en guerre.

Ou dans cet autre paragraphe de Menuet, Maupassant décrit simplement l'acte de danser du personnage principal:

Et voilà qu'un matin, comme il se croyait bien seul, il se mit à faire des mouvements singuliers : quelques petits bonds d'abord, puis une révérence ; puis il battit, de sa jambe grêle, un entrechat encore alerte, puis il commença à pivoter galamment, sautillant, se trémoussant d'une façon drôle, souriant comme devant un public, faisant des grâces, arrondissant les bras, tortillant son pauvre corps de marionnette, adressant dans le vide de légers saluts attendrissants et ridicules. Il dansait !

N’est-il pas incroyable que le simple acte de danser peut vous dire à quel point l'homme est joyeux à ce moment-là? Ça m'a fait sourire. Ce paragraphe dépeint une émotion qui fait contraste avec ce qui se passe ensuite. Cette juxtaposition intelligente a amplifié les sentiments tristes et obsédants que j'ai ressentis en arrivant à la fin du conte, au point que je suis restée sombre, en pause, en aspirant à plus, en savourant encore et encore chacun des paragraphes préférés de Menuet :'(

[Cirano · Rating 3 out of 5]

Erano anni che non leggevo qualcosa in lingua originale e in francese. L'ultima volta era stato proprio Maupassant con una raccolta di racconti. Contes de la bécasse l'ho trovata molto curiosa e piacevole da leggere. Una serie di brevi racconti ambientati principalmente nella Normandia a cavallo degli anni della guerra franco-prussiana del 1870. Dal titolo si potrebbe pensare che riguardino argomenti di caccia, ma non è così. La caccia è solo un pretesto per descrivere la vita quotidiana e i costumi dell'epoca attraverso personaggi a volte comici, altre volte crudeli, altre ancora patriottici. La lettura non è stata semplice perché in alcune parti vi erano passi con espressioni gergali e elisioni che hanno reso un po' compliacata la comprensione del testo. Nel complesso però lascio un giudizio positivo a questo libretto che mi ha riavvicinato alla lettura in francese.

[Okenwillow · Rating 4 out of 5]

En dix-sept contes Maupassant nous dresse un portrait de son époque. Une étude sur les hommes, les femmes, les pauvre, les riches, et les relations entre tout ce petit monde. Certains contes sont cruels, d'autres émouvants, drôles ou poétiques.

Le tout dans une Normandie plus vraie que nature, racontée dans un style agréable et coloré, aux dialogues souvent savoureux.

On peut lire l'ensemble des contes sur Wikipédia

Extrait :

Chez le vieux baron des Ravots qui ne pouvait plus chasser, une coutume existait, qu'on appelait le " conte de la bécasse". Lorsque chaque convive avait dégusté son oiseau, le cérémonial voulait qu'après avoir graissé toutes les têtes, le maître de maison tirât au sort celui qui seul aurait le privilège de s'en régaler. "L'élu du hasard croquait le crâne suiffé en le tenant par le nez et en poussant des exclamations de plaisir. Et chaque fois les dîneurs, levant leurs verres, buvaient à sa santé. Puis, quand il avait achevé le dernier, il devait sur l'ordre du baron, conter une histoire pour indemniser les déshérités.

[Marta Magnetti · Rating 4 out of 5]

A much needed collection of short stories. Some of them funny, some spooky, some ironic. He wrote them when he was already sick and it was one of its latest works. A goodread!

[Stephanie · Rating 3 out of 5]

3.5

   Une collection des contes courtes, où le côté « naturaliste » de Maupassant brille. On voit le début de l’insertion de la « magie » (qui va plus tard être réalisé dans « Le Horla ») dans quelques contes ici, mais surtout les vies des paysans de la Normandie. Souvent il y avait un petit tournant de l’histoire à la fin.

   Comme j’habite dans les environs de la Bretagne maintenant, cette ligne m’a fait sourire :

   Eh bien, [Pont-Labbé] est la ville la plus bretonne de toute cette Bretagne bretonnante qui va de la pointe du Raz au Morbihan, de cette contrée qui contient l’essence des mœurs, des légendes, des coutumes bretonnes. – page 118, « Un fils »

   Je dois me renseigner plus sur la « Bretagne bretonnante » et ses contes/histoires/légendes… une occasion d’aller visiter la Brocéliande, peut-être ?

   Chaque conte est bien écrit, et je les ai appréciés tous (mais pas tous au même niveau), mais j’ai trouvé ce qui me semblait être une erreur assez grande dans la construction de la conte « Aux champs » :

    [De la famille Tuvache :] Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres sœurs cadettes qu’il avait. – page 106
   Sauf que, la famille Tuvache est décrit au début de la conte : « les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l’autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons. » (page 101)

   Des courts contes pour se divertir un peu, avec une introduction et des commentaires enrichissant par Jacques Chessex et Louis Forestier. À relire aussi, pour mieux internaliser ce que Maupassant voulait nous faire comprendre à partir de ces contes.

[Stephen Durrant · Rating 5 out of 5]

This splendid collection of Maupassant short stories, supposedly organized around the theme of "the hunt" (la chasse), is actually quite varied. In all of them, though, we enjoy Maupassant's love of the brief "tale," since they are typically presented in a frame with a secondary storyteller, as well as his devastating and ironical wit. Some of the tales are really just lengthy jokes ("Les sabots," "Un coq chanta," "L'aventure de Walter Schnaffs," etc.), although always jokes with a bite; some are powerful, indeed terrible, stories of class and its cruelties ("La rempailleuse," "Aux champs," "Un fils,"etc.); and still others focus on simple curiosities ("La folle," "Menuet," "La peur," etc.). But all these stories are both engaging and in some fashion troubling. To say Maupassant is a great writer is to say what we all know already. True, some the "gender politics" in this collection will make a 21st century reader wince--in fact, no one could ever claim Maupassant was a moral paragon, much less a model of what we consider "political correctness." But a writer of this skill deserves to be read, and, I suspect, will be read until the end of time. And, if your French is at an intermediate level, give him a try in French . . . he's not as difficult as Balzac or Zola, to say nothing of Flaubert!

[Andre Piucci · Rating 5 out of 5]

"Mais il existait dans la maison une vieille coutume, appelée le «Conte de la Bécasse».
Au moment du passage de cette reine des gibiers, la même cérémonie recommençait à chaque dîner (...)
Et chaque fois les dîneurs, levant leurs verres, buvaient à sa santé.
Puis, quand il avait achevé le dernier, il devait, sur l'ordre du baron, conter une histoire pour indemniser les déshérités.
Voici quelques-uns de ces récits..."

[verena · Rating 5 out of 5]

comment pourrais-je mettre une critique sur un ouvrage de Maupassant? Quand je ne sais pas quoi vraiment acheter et que j'erre dans une librairie sans trop d'inspiration, je sais que prendre un livre de Maupassant ne me décevra jamais. Ces contes sont sublimes, comme à chaque fois...

[Kikuhiko · Rating 2 out of 5]

2,5 ⚝

Un recueil de nouvelles qui dresse assez bien le portrait de l'époque de Maupassant tout en nous présentant plusieurs éléments sur lesquels l'auteur travaillait déjà pour ses oeuvres à venir : Le Horla et Bel-Ami (que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié). Conformément à ce qu'on attend d'une nouvelle, c'est court et expéditif, je dois avouer que ça me dérange souvent (d'où le fait que je lise très peu de nouvelles) et que je n'aurais pas été contre un peu plus de développement pour certaines.
Ca reste une lecture agréable, même si pas la plus réussie de la panoplie de l'auteur, il vaut mieux voir les Contes de la Bécasse comme une feuille de brouillon ou une séance d'échauffement avant les oeuvres plus sérieuses!

[Tom · Rating 4 out of 5]

4.32⭐


Preface and Commentary by Hélène Lassalle and Annie Soler 4.5⭐
La bécasse [The Woodcock; The Snipe] 3⭐
Ce cochon de Morin! [That Pig of a Morin] 3.5⭐
La folle [The Madwoman] 5⭐
Pierrot 5⭐
Menuet [Minuet] 5⭐
La peur [Fear] 5⭐
Farce normande [A Normandy Joke] 5⭐
Les sabots [The Wooden Shoes} 3⭐
La rempailleuse [Lasting Love] 4.5⭐
En mer [At Sea] 4.25⭐
Un Normand [A Norman; Father Matthew] 3.5⭐
Le testament [The Will] 3.5⭐
Aux champs [In the Countryside; The Adopted Son] 5⭐
Un coq chanta [A Rooster Crowed; A Cock Crowed] 3.25⭐
Un fils [A Son] 4⭐
Saint-Antoine [St. Anthony] 4.25⭐
L'aventure de Walter Schnaffs [Walter Schnaffs' Adventure] 5⭐

Autres Contes de Chasseurs [Other Hunter's Tales]
La Roche aux guillemots [The Rock with the Guillemots] 4⭐
La Rouille [Rust] 4.25⭐
Le Garde [The Gamekeeper] 4⭐
Les Bécasses [The Snipes; he Deaf-Mute] 5⭐
Amour [Love] 5⭐
Hautot père et fils [Hautot Senior and Hautot Junior] 5⭐

[✧chlo•°•. · Rating 3 out of 5]

maupassant mv mais certaines nouvelles ont mal vieilli

[Daniel Recasens Salvador · Rating 3 out of 5]

Malgrat que se li nota l’edat, el mecanisme és impecable. Frases que van directe a explicar el que convé, descripcions i guarniments justos i necessaris, contes morals però tampoc tant…

[Juliettelabaguette · Rating 2 out of 5]

c'était paaaaas fou, nan

[Darjeelingdo · Rating 4 out of 5]

L'introduction de mon édition des Contes de la bécasse précise que ces 17 contes sont tous parus dans deux journaux de l'époque en l'espace de moins d'un an, en 1882. Maupassant, fuyant la capitale, a retrouvé sa Normandie natale et vit à Etretat.

C'est bien la Normandie d'ailleurs qui sert de cadre à la quasi totalité de ces courtes nouvelles censées être racontées à la veillée de retour de chasse, c'est pourquoi le « Conte de la bécasse » ouvre le recueil et lui donne son titre.

C'est un magnifique catalogue des travers humains que nous présente Maupassant : bêtise, cupidité, vantardise, débauche, âpreté au gain..tout y passe ! D'une plume alerte, incisive, caustique, mais aussi pleine de poésie quand il décrit les paysages chers à son coeur, Maupassant nous offre une série d'histoires drolatiques pour certaines et bien tristes pour d'autres. Chacun y trouvera son plaisir. Pour ma part, j'ai un petit faible pour « Un Normand » (et son commerce de la crédulité ) , « Un coq chanta » ( pour sa conclusion !) et les deux plus tristes « La folle » et « La rempailleuse »

[Pascal Malosse · Rating 5 out of 5]

L'humour noir domine ces contes, la plupart du temps situé dans la campagne normande et misérable. Un humour triste, amer, horrible. Les non-dits, les suggestions grivoises atteignent des sommets de maîtrise. Certains contes lorgnent du côté du fantastique comme "la peur." D'autres comme "la folle" nous marquent à vie, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Peut-être la simplicité du tragique, la banalité de la cruauté qui fait mouche. La guerre avec la Prusse est aussi évoquée dans "Saint-Antoine" dont le titre ironique et le grotesque pourraient constituer un manifeste de la vision désespérée De Maupassant.

[riri · Rating 2 out of 5]

Livre de cours 😍

[lou-ann · Rating 2 out of 5]

AAAH mec ça a mal vieilli (banalisation du viol)
certaines nouvelles pas mal mais sinon plutôt barbant

[Nancy · Rating 1 out of 5]

by Guy de Maupassant

Finish date: 05.02.2025
Genre: 17 short stories
Rating: D- -
#Classic


Good News: All 17 stories are super short!

Bad News: Stories are not standard begin-middle-end with a clear conclict involved. These stories are more anecdotal, observations the Norman peasentry in France. If you are looking for action...this is NOT the book for you.

Good News: According to Wikipedia (see list) Maupassant wrote plusminus 310 short stories. I think the best choice is to read Penquin's 30 Selected Short Stories Selected Short Stories
instead of trudging through Maupassant's collections. Not one of the selected stories is in Contes de la bécasse. That says enough.

Personal: I think the best description for this book is: stories without a clear climax. Seventeen narratives that are a series of events. If that is what you're looking for, you are in luck with Contes de la bécasse. If not? Tant pis!

[tiago. · Rating 4 out of 5]

S'il y a des écrivains qu'on peut séparer de son œuvre, on peut surement dire que Maupassant n’est pas parmi eux : la légende noire de sa vie tortueuse a infecté la compréhension de ses œuvres d’une telle façon, qu’on passe presque toute la lecture d’un de ses livres en cherchant des doubles sens dans les noires teintes qu’il donne à ses intrigues. Les Contes de la Bécasse ne sont pas une exception. Combien des horreurs de la guerre qu’il décrit dans La Folle, des plus noires coins de la nature humaine qu’il explore dans Saint-Antoine, se basent en ses vivances réelles de la guerre franco-prussienne ? Quelles noires pensées ont inspiré les effrayants fantômes de La Peur ?

Et tous ces personnages, presque tragiques, avec une envie désespéré d’être aimés sans y parvenir – le Morin de Ce cochon de Morin, la mère de Le Testament – que disaient-ils de l’auteur que les a créés ? Rien, peut-être ; mais cette association n’est pas seulement une supposition crée par la connexion de l’œuvre à une vie plus tragique que la moyenne – la de son auteur, – c’est surtout une association que naît d’un style d’écriture particulaire, qui semble vouloir dire beaucoup plus de ce qu’il dit ouvertement. C’est peut-être la chose qui rende Maupassant si séduisant : son goût pour l’énigme.

[stasia · Rating 4 out of 5]

[février 2023]
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Morin se demandait : « Qui est-ce ? » Et mille suppositions, mille projets lui traversaient l'esprit. Il se disait : « On raconte tant d'aventures de chemin de fer. C'en est une peut-être qui se présente pour moi. Qui sait ? une bonne fortune est si vite arrivée. Il me suffirait peut-être d'être audacieux. N'est-ce pas Danton qui disait : « De l'audace, de l'audace, et toujours de l'audace »? Si ce n'est pas Danton, c'est Mirabeau. Enfin, qu'importe. Oui, mais je manque d'audace, voilà le hic. Oh! Si on savait, si on pouvait lire dans les âmes! Je parie qu'on passe tous les jours, sans s'en douter, à côté d'occasions magnifiques. Il lui suffirait d'un geste pourtant pour m'indiquer qu'elle ne demande pas mieux... »

Ce cochon de Morin
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Pas un coup de cœur mais une écriture vraiment belle, un portrait de la campagne normande vraiment très intéressante et toujours ce soucis du détail dans la profondeur des personnages avec Maupassant!
Une bonne porte d'entrée ou juste pour compléter sa collection :)

[Nonethousand Oberrhein · Rating 3 out of 5]

Il était une fois en Normandie
Il ne suffit à Maupassant que trois pages d’introduction pour mettre à nu les thèmes de ses récits. Il y a bien sur du grotesque, de l'humour grossier et des situation “campagnardes”, mais derrière une moquerie rocambolesque ou une situation extrêmement ridicule, on sent toujours une mélancolie de fond et un jugement amer et cynique sur la “race humaine”. Récit après récit, on se rend bientôt compte que l’auteur dose le grotesque comme un thermostat: plus il est présent, plus la morale sera enveloppée d’une chaude bonne humeur; moins il est présent et plus le finale glacera le sang du lecteur. Mention spéciale pour la préface initiale et les commentaires finaux qui encadrent bien le tout, fournissant les bons outils pour apprécier encore mieux le recueil.

[Sandrine · Rating 3 out of 5]

Ce livre faisait partie de ma liste de livres dits "à lire", et il n'était pourtant pas très gros (162 pages) mais j'ai eu du mal à le finir. J'ai beaucoup aimé le fait que c'était une collection de plusieurs petites histoires, mais chaque devenait de plus en plus difficile à lire du fait du "vieux" français et du patois. Heureusement les 3 derniers contes étaient de nouveau plus faciles à lire.
Trois étoiles seulement parce que je ne pense pas que c'était forcément le meilleur ouvrage que j'ai jamais lu de Maupassant mais aussi parce que le fait de l'avoir écrit avec temps de patois et à essayer de le faire "sonner" exactement comme les personnages auraient parlé, ne l'a pas fait vieillir gracieusement et a abîmé les contes, à mon opinion.

[Knit Spirit · Rating 4 out of 5]

Dans ce recueil de nouvelles, Guy de Maupassant décrit la vie paysanne et bourgeoise en Normandie au 19ème siècle.
Le "happy end" n'est pas vraiment la tasse de thé de l'auteur et la vie est décrite avec parfois un côté très cru qui peut heurter.
Ce fut un plaisir d'écouter ces nouvelles que j'avais déjà lues il y a fort lontemps au collège. Le regard porté n'est pas le même et j'avoue que j'avais oublié à quel point on peut se sentir mal à la fin de certains récits. Le côté historique (avec la guerre contre la Prusse notamment) rend les histoires encore plus réalistes.
En bref : très intéressant !

[Lorenz · Rating 3 out of 5]

Recueil contient 17 récits brefs. Les contes se situent d'habitude à la campagne, et ils s'agissent souvent des personnages "vulgaires" qui se retrouvent en quelque sorte de dilemme morale, ou des rencontres qui poussent un protagoniste à découvrir une émotion profonde comme la mélancholie ou la peur. Certaines des nouvelles me semblaient un peu trop simples (ou répetitives en substance), mais dans l'ensemble je me réjouissait de ces récits racontés d'une façon succinct et sans ambiguité (parfaitement apte à l'étude de la langue française, objectif secondaire de ma lecture). Mes contes préférés étaient:
- La folle
- Menuet
- Le fils

[BENJAMIN JONES · Rating 3 out of 5]

J'ai lu ce volume avec moins de joie que La Maison Tellier ou Les Scènes de la vie parisienne, par exemple, mais l'effet produit par la totalité des contes est assez impressionnant. Maupassant y met des personnages affreux et drôles et condamnables -- les machos violeurs dans "Cochon de Morin" et "Un fils", les paysans radins dans "Aux champs" et "Saint-Antoine" -- mais ça finit par évoquer les manières rustiques et campagnardes plus que la cruauté pure. Pour moi le conte le plus intéressant reste "Un fils".

[rachid idjiou · Rating 3 out of 5]

Les contes de bécasse est un recueil de 17 nouvelles dont la première donne son nom (les contes de bécasse) au livre . j'apprécie beaucoup le style de Guy de maupassant, mais ce livre est une grande déception pour moi. J'ai l'impression que il contient les nouvelles les moins intéressantes de maître littéraire en matière de la nouvelle. La plupart de ces contes se déroulent en Normandie. J'ai lu rapidement ce livre qui ne correspond pas à mes attentes, sans le savoure.

[Servane · Rating 3 out of 5]

Un aperçu de la vie en France (avec une attention particulière pour la Normandie) au XIXème siècle : la société, ses moeurs, ses us et coutûmes, le rapport à l'argent, les relations avec la Prusse...

Si la place des femmes était bien différente à l'époque et qu'un certain nombres d'actions font grincer des dents (ou vont jusqu'à provoquer le dégoût), on peut relever cette belle phrase prononcée par une jeune femme : "Entre le désir et l'action, monsieur, il y a place pour le respect".

[Brendan Le Roux · Rating 3 out of 5]

Menuet: La beauté des souvenirs, la seule trace d'un passé que l'on chéri et que l'on regrette.
La rempailleuse: L'Amour comme maladie d'une vie, un désir irrationnel et tout-puissant de vivre pour le bonheur de l'autre.
Aux champs: Un choix cornélien qui remet en cause les valeurs que l'on defends.

Guy de Maupassant à travers de courtes histoires toutes agréables à lire, qu'elles soit simplement drôles ou qu'elles suscitent des réflexions.