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Niourk

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French

220 pages, Paperback

First published January 1, 1957

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About the author

Stefan Wul

57 books34 followers
Stefan Wul was the nom de plume of French science fiction writer Pierre Pairault. He was a dental surgeon, but science fiction was his real passion. Most of his books reflect that, showing a deep knowledge of scientific data. Pairault retired from dental surgery in 1989, but remained active in the French science fiction scene.

He published eleven novels between 1956 and 1959 and a twelfth in 1977. Only one, Le Temple du Passé (1957), was translated into English, as The Temple of the Past in 1973. His fame outside of French-speaking countries is instead due the animated adaptations of two of his novels by René Laloux.
His work also include short stories and poems of science fiction.

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52 (11%)
1 star
16 (3%)
Displaying 1 - 30 of 31 reviews
Profile Image for P.E..
762 reviews529 followers
November 8, 2019
NIOURK

Introduction efficace : en quelques chapitres courts, la géographie est campée, la hiérarchie de la tribu bien établie dans l'esprit du lecteur : un camp tribal dans une dépression asséchée de la mer des Caraïbes, des chasseurs gouvernés par le Vieux, les femmes et les enfants, l'enfant noir.

Cette tribu vivote en chassant les hordes de chiens sauvages qui ont pris résidence dans le bassin océanique asséché. Là encore, les descriptions sont rudimentaires, mais efficaces, évocatrices. La visite de Santiag, la cité des dieux, est remarquable de ce point de vue. Enfin, toute la présentation des octopodes des profondeurs, des poulpes irradiés, devenus des animaux sociaux et chasseurs amphibies avec l'assèchement des océans... Cette présentation est peut-être ce qu'il y a de plus réussi dans tout le livre. Je redoutais la rencontre entre la tribu nomade et cette engeance colossale. Qui ne manque pas de se produire.


Voilà ce qui occupe la première moitié du livre. La suite, c'est la quête solitaire de l'enfant noir, à la recherche de la légendaire Niourk, la cité des cités.

Alors, les problèmes commencent à se multiplier.

L'auteur Stefan Wul jongle entre l'utilisation de l'anglais et du français sur les affiches publicitaires qui servent à l'apprentissage du héros, introduit deux personnages par un dialogue de présentation maladroit, qui m'a fait rapidement me désintéresser de leur parcours. L'enchaînement des péripéties me paraît bien plus chaotique et décousu dans la seconde moitié, qui culmine dans la boulimie intellectuelle de l'enfant noir... Qui finit tout bonnement par s'affranchir des lois de la physique et reprend en main la planète abandonnée cinq siècles, en un tournemain. Il lévite, se dédouble, déplace la Terre dans l'espace, installée dans une sorte de système géocentré, recrée tous les personnages qu'il a rencontré dans sa vie, pour reproduire un monde figé où sa vie se passe à chasser dans une tribu cannibale, avec ses créatures qu'il gouverne comme un dieu bienveillant.


Bref, je trouve une vision effrayante de l'avenir de l'humanité, qui n'est pas dénuée de poésie, en particulier dans la première moitié, mais assez rapidement tiraillée entre ses images puissantes et une SF qui se voudrait hard science, mais fait bien rigoler par une accumulation invraisemblable de prodiges.


Disparités climatiques énormes à peu de distance, épopée ahurissante de la Jamaïque à Manhattan, rencontres fortuites en série dans Niourk entre l'enfant noir et les astronautes... Bref la dernière partie du livre insiste sur une explication scientifique évasive et fumeuse de tout ça et tend finalement le bâton pour se faire battre. On a l'impression d'avoir deux livres, un récit post-apocalyptique poétique et une sorte de petit space opera tapageur fait à la va-vite. L'ensemble est un compromis maladroit entre SF et poésie, loin des Chroniques martiennes...


MUSIQUE :
Neptune - Gustav Holst
Profile Image for Chloé.
205 reviews9 followers
June 23, 2017
Mon avis contient quelques spoilers afin d'illustrer certaines de mes affirmations.

L'histoire se déroule au XXVe siècle. Suite à une catastrophe écologique advenue il y a cinq cents ans, les océans se sont asséchés et la température a baissé de telle façon que les continents sont devenus des montagnes enneigées. Devenue invivable, la Terre est abandonnée par la plupart des êtres humains au profit de Vénus. Cependant, quelques Hommes existent encore sur la planète « bleue », mais ceux-ci sont retournés à un âge préhistorique.
C'est une tribu installée dans l'ancien Golfe du Mexique que nous suivons, ses personnages emblématiques étant leur chef Thôz, leur sorcier surnommé Le Vieux, et l'enfant noir. Un soir, Le Vieux annonce qu'il part pour Santiag, la cité des dieux, et qu'à son retour, ils sacrifieront l'enfant noir. Mais étrangement, le sorcier ne semble pas redescendre de la montagne où il s'est rendu. L'enfant noir décide donc de partir à sa recherche, son voyage le menant à découvrir les anciennes technologies humaines.

Avec Niourk, Stefan Wul désire plonger le lecteur dans un monde post-apocalyptique. Comme évoqué précédemment, les Hommes ont régressé, mais parallèlement, certains animaux ont évolué. En effet, suite à l'assèchement des océans et des mers, des déchets nucléaires, que la civilisation du XXe siècle avait dissimulés sous les flots, ont contaminé les espèces marines. Cependant, les animaux terrestres conservent leurs anciennes propriétés.
Concernant la tribu présentée dans le livre, sa condition primitive l'incite à considérer les humains des siècles passés comme des divinités. Une croyance découlant des interprétations du sorcier puisque ce dernier représente le savoir et seule personne autorisée à se rendre à la cité des dieux. Ce sont ses yeux préhistoriques qui établissent chaque élément technologique comme de la magie, chaque publicité comme une icône religieuse, ces connaissances transformant Le Vieux en véritable porte-parole.

Malheureusement, rien qu'avec ces éléments, l'auteur prouve qu'il est difficile d'écrire un bon livre de science-fiction, même s'il entre dans le cadre dit « soft ».
En effet, il paraît peu vraisemblable que cinq cents ans suffisent à transformer une civilisation comme la nôtre en quelques tribus barbares. Au fil du récit, il est indiqué que l'espèce humaine abandonna la terre afin de s'établir sur Vénus, ce qui pose la question de la présence de ces êtres primitifs. Sont-ils des humains de l'ancienne civilisation qui ont atteint un tel niveau de décadence qu'ils en sont arrivés au début de l'Humanité ? Ou bien sont-ils une nouvelle espèce humaine ayant suivi le parcours d'évolution que nous connaissons ? Dans les deux cas, le choix est un échec. Pour la première possibilité, malgré la catastrophe écologique, il est impensable qu'une poignée d'Homme ait régressé au point de retourner à l'âge de pierre. Les survivants essayeraient sans nul doute de reconstruire un semblant de civilisation à partir des ruines de chaque ville, refusant de perdre leur identité et ce qui les différencie des autres animaux. Pour la deuxième possibilité, cinq cents ans ne sont pas suffisants pour reformer un cycle d'évolution menant à l'homo sapiens.
Il en va de même pour les poulpes mutants, mais cette fois-ci, avec l'idée inverse. En effet, ces céphalopodes sont devenus d'une taille monstrueuse, mais subirent également une modification au niveau de leurs tentacules. Normalement au nombre de huit, il diminua à celui de sept en ce qui concerne leur emplacement habituel. Le tentacule disparu se trouve à présent entre leurs deux yeux et n'a qu'une seule utilité, celle de se servir d'une javeline dissimulée dans une poche sous leur ventre. La nature et son évolution sont incroyablement complexe et il est difficile d'en saisir toutes les subtilités, cependant, ce tentacule va à l'encontre de la logique. Les pieuvres sont des animaux aux capacités déjà exceptionnelles en soi. Ils sont capables de se camoufler en changeant la pigmentation de leur peau, leur jet d'encre permet d'offrir une défense contre les prédateurs, sans oublier leurs tentacules qui sont redoutables une fois enroulés autour de leur adversaire. Par ailleurs, Stefan Wul débutait plutôt bien l'évolution des céphalopodes en modifiant leur cartilage de manière à leur donner une nouvelle rigidité, mais tout en conservant la souplesse propre à ces animaux. De même qu'il les dota des mêmes mécanisme de défense, malheureusement ce tentacule détruit toute crédibilité à sa création. Comme évoqué précédemment, ce tentacule n'a pour seul objectif que de lancer un projectile, un objet non-naturel. Si l'Homme utilise des armes, c'est dû à sa morphologie peu adaptée à la survie animale. Ne possédant ni crocs, ni griffes, ni autres moyens d'attaque efficaces, c'est son intelligence qui lui a permis de dominer le monde animal en créant ses propres armes. Les poulpes mutants de Niourk avaient déjà de nombreux atouts propres à leur espèce, ce tentacule n'a aucune raison d'apparaître ainsi dans le but d'utiliser un objet fabriqué. Bien entendu, il serait facile de rétorquer que ce tentacule n'est pas dû à une évolution mais à la mutation suite à l'exposition des déchets nucléaires, mais malgré cela, l'utilisation qu'en font ces pieuvres demeure factice tant l'on ressent que cet élément fut introduit ici pour "faire cool".

Au grand regret du lecteur, ces détails ne sont pas les seuls à gâcher le livre. Niourk est une sorte de voyage initiatique qu'effectue l'enfant noir. D'abord rejeté par sa tribu à cause de sa couleur, il s'émancipe en partant à la recherche du Vieux. Il visite ainsi les ruines de la ville, puis, découvrant le vieillard mort de froid suite à son ivresse au milieu de Santiag, le jeune garçon lui ouvre le crâne afin de dévorer sa cervelle, pensant ainsi acquérir le savoir du moribond. Au cours de son exploration, l'enfant noir s'empare d'un lance-flammes et comprend son fonctionnement au cours d'un affrontement avec un jaguar. Se croyant protégé des dieux, le jeune garçon décide de rejoindre sa tribu, mais celle-ci entreprit de déménager vers la terre des monstres suite à un incendie ravageur. À partir de cet instant, le récit oscille entre les actions de Thôz et de l'enfant noir. Le premier guide les siens, encouragés suite à une victoire contre les poulpes mutants, tandis que le deuxième tente de les rejoindre. Lorsque l'enfant noir retrouve enfin sa tribu, celle-ci le regarde d'un nouvel œil grâce au collier du Vieux, indiquant que son savoir coule dans les veines du garçon, mais également grâce à son arme ayant terrassé tous les monstres.
Le lecteur observe avec curiosité le parcours de cet enfant. Considéré comme un paria, puis comme un second chef, on s'interroge sur le point culminant, sur l'avenir de ce personnage qui parvient à se frayer un chemin au cœur de cet univers hostile. Puis advient un nouvel élément complètement fantasque. La tribu ayant consommé la chair des poulpes mutants, chaque personne voit son abdomen gonfler jusqu'à s'envoler comme une montgolfière. À ce moment, c'est à se demander si l'auteur se souvient qu'il écrit un livre de science-fiction. Si le lecteur pouvait accepter que cette nourriture radioactive fasse luire le ventre des êtres primitifs en faisant apparaître leurs entrailles telle une radiographie, il est beaucoup plus difficile d'avaler ce phénomène de gonflement à l'hélium. Cependant, l'objectif de l'enfant noir étant de parvenir à Niourk, ville éponyme, l'intérêt du lecteur se concentre sur ce point, tentant d'oublier ces écarts peu engageants.
Une fois à bon port, une incohérence s'offre à nous. Dans la ville de Santiag, l'enfant noir pouvait lire des slogans publicitaires en anglais, tels que « easy shave ». Cependant, une fois arrivé à Niourk, ce sont des textes français que le garçon remarque. Sachant que l'histoire se déroule en Amérique du Nord, cela peut surprendre, mais bien qu'aucune explication ne soit donnée à ce sujet, le lecteur peut en imaginer une à sa guise. Cependant, il est également expliqué que pour faciliter le langage, les USA décidèrent de rendre l'écriture phonétique. Ainsi, lorsque l'enfant noir cherche à déchiffrer une affiche, il lit « MANGE DE BANAN ». Si l'intention de Stefan Wul est honorable, il est regrettable de voir qu'il exploita passablement son idée. D'un point de vue linguistique, comment peut-on différencier la prononciation du « an » de « mangé » du « an » de la fin du mot « banan » ? Il serait facile de rétorquer qu'une fois que l'on a appris que ce mot se prononce ainsi, la question ne se pose plus, mais bien au contraire, la langue possède une écriture précise pour que certains sons soient reconnaissables par chacun, même si le mot est inconnu. Le « e » muet de « banane » sert justement à ce que la fin du mot se prononce différemment du son nasal « an ». Ainsi, le principe d'écrire phonétiquement les mots n'est pas mauvais puisqu'il corrobore le message que souhaite passer l'auteur sur la déshumanisation et la robotisation de l'ancienne civilisation, mais le manque de profondeur ternit ce concept.

Malheureusement, tout cela n'est rien en comparaison avec la dernière partie du livre. Ayant également consommé du poulpe mutant, l'enfant noir est sujet à une transformation. Cependant, s'étant réservé la cervelle, un corps chimique présent dans cette dernière l'affubla de sursaut d'intelligence. C'est ainsi qu'il apprit à lire, à comprendre que la Terre est ronde, à se repérer avec l'étoile polaire (comme si les Hommes préhistoriques n'en étaient pas capables, mais passons), à comprendre que les dieux ne sont que des affiches, etc. Ses pérégrinations dans Niourk lui faisant rencontrer des obstacles, il cherche à fuir la cité en l'escaladant. C'est ainsi qu'il se fait remarquer par deux Vénusiens dont la navette s'est malencontreusement écrasée sur Terre. Véritable sujet d'expérience pour ces Hommes bien plus évolués, l'enfant noir est enfermé dans une sorte de laboratoire. Libéré des effets nocifs de la radioactivité, mais bénéficiant toujours de son surcroît d'intelligence, le garçon passe la nuit à dévorer les nombreux livres scientifiques présents autour de lui. Ses capacités sont telles qu'il parvient à lire une page en ne la visualisant qu'une seconde. Au matin, c'est un être complètement métamorphosé que les deux Vénusiens retrouvent, et c'est à cet instant que le festival de l'improbabilité commence.
L'enfant noir, désirant se faire appeler « Alphabet », mais acceptant de se nommer « Alf », est à présent capable de léviter, de se dédoubler et même davantage afin d'effectuer plusieurs actions en même temps. Il explique sa vision des choses aux Vénusiens, mais lorsque l'un d'eux tente d'émettre une objection, Alf répond par un magnifique : « Je connais par avance tous les impossibles que vous allez me jeter à la figure. Il faut dire que mon petit exposé a été trop bref pour vous convaincre je ne vous ai pas donné de détails probants. Mais je vous expliquerai cela une autre fois, j’ai encore des choses à vous montrer. » Inutile de préciser que nous n'aurons aucune explication. Il est plus facile d'énoncer une réflexion totalement illogique et de faire semblant qu'elle a une explication rationnelle que d'assumer que son propos est complètement dénué de sens. Stefan Wul ira même jusqu'à faire déplacer la planète entière dans un endroit isolé de l'espace par l'enfant. La justification de ce prodige étant, elle aussi, absolument farfelue.
C'est également dans cette dernière partie que l'auteur dévoile son argumentaire : les cités sont devenues robotisées au point que l'Homme en perdit sa nature. Les Vénusiens sont des êtres asexués nés dans des éprouvettes, mais leur supériorité leur a retiré leur naïveté. Ainsi, ils ne sont plus des Hommes, mais des robots eux-mêmes. Un concept très en vogue, surtout si l'on prend en compte l'année de parution du roman. Cependant, ce discours provenant de la bouche d'Alf fait doucement rire puisque ce dernier crée de ses propres mains une copie parfaite de sa tribu. Certains y verront de l'ironie, mais ce n'est qu'une élongation du propos initial. Si l'enfant noir reconstruit entièrement sa tribu, c'est uniquement pour revivre en tant qu'être primitif auprès des siens, considérant que c'est cela la « vraie vie ». Le message est clair, la technologie et la robotisation est un fléau et seule la condition naturelle de l'Homme est bénéfique. Alf a acquis une intelligence hors du commun, mais plutôt que d'initier ses semblables et leur fournir une vie plus confortable, il préfère les laisser dans l'ignorance. Il reprochait aux Vénusiens d'avoir perdu leur naïveté sous prétexte qu'ils foulèrent du pied les croyances, mais ce sont ces mêmes croyances qui incitent sa tribu au cannibalisme. Il y a définitivement un souci de réflexion au cœur de tout cela. Il est évident que la robotisation possède des travers, que la technologie peut apporter des craintes, mais c'est l'utilisation qu'en fait l'Homme qui les fait surgir, et son ignorance qui peut engendrer le pire.

Notons tout de même un point positif. Le roman est écrit à la troisième personne, cependant, c'est avec un œil primitif que Stefan Wul nous fait découvrir son univers. Un choix qui s'avère judicieux puisque les différents points de vue sous lesquels l'histoire nous est contée sont essentiellement ceux d'hommes préhistoriques. Ainsi, le lecteur reconnaît petit à petit des éléments qui lui sont familiers mais qui sont totalement inconnus aux protagonistes. De cette façon, Santiag, la fameuse cité des dieux, n'est que la ville Santiago de Cuba désaffectée, Niourk est la ville de New-York, tout comme les dieux ne sont que des représentations humaines sur des affiches publicitaires. Néanmoins, cette narration très adéquate trouble parfois l'imagination. Par exemple, le « bâton des dieux » que trouve l'enfant noir peut tout d'abord être pris pour un fusil avant que son utilisation infirme cette hypothèse pour signaler qu'il s'agit en réalité d'un lance-flammes.
Toujours dans cette optique de se rapprocher des Hommes primitifs, le chapitre sont incroyablement court. Il est à noter que leur longueur évolue de la même manière que progresse l'enfant noir. En effet, lorsque nous suivons le quotidien de la tribu, les chapitres excèdent rarement trois ou quatre pages, cependant au fur et à mesure que le héros gagne en intelligence, les chapitres s'allongent. De même, lorsque le point de vue se concentre sur les Vénusiens, la longueur augmente. Un système plutôt bien pensé pour que le lecteur ressente instinctivement le changement qui s'opère.

Finalement, Niourk est une déception tant son contenu est truffé d'illogisme. Compte tenu de son message plutôt manichéen et de certaines aventures ou rebondissements plutôt simplistes, il n'est pas étonnant que le roman fût réédité au rayon jeunesse. Cependant, si le début du récit forme une aventure sympathique pour un jeune lecteur, les aspects propres à la science-fiction sont tellement anarchiques que Niourk ferait une mauvaise initiation à ce genre littéraire, en particulier sa dernière partie qui s'avère indigeste.
À signaler qu'il est également regrettable de trouver de nombreuses coquilles au cours de sa lecture. Mots mal découpés, d'autres remplacés par une sonorité semblable (par exemple « progrès sait » au lieu de « progressait »), un détail qui n'aide pas à s'investir dans le livre déjà rebutant.
Profile Image for manuti.
285 reviews65 followers
August 6, 2018
Este fue el primer libro de ciencia-ficción que leí. Así que le tengo un cariño especial. Después de leer el cómic que han publicado recientemente (2017) me decidí a releer la novela original, sobre todo porque muchas cosas me parecía que eran nuevas. Al final resulta que los cambios no son muchos y son razonables y hasta aportan algo. Volviendo a la reseña en sí es una novela interesante aunque la última parte (parte V) es un poco desquiciada y es como un inmenso "deus ex-machina".
Profile Image for Mélissandre L..
Author 5 books25 followers
March 3, 2019
Un classique de la littérature qui mêle deux de mes sujets favoris, le post-apocalyptique (sans young adult crap) et New-York. Le sujet aurait pu être développé un peu plus, les évènements se succèdent avec rapidité mais l'histoire est sympathique. On sent bien l'influence que cette histoire a pu avoir sur le post-apo en général. J'aimerais beaucoup lire la bd qui a été tirée du roman.
Profile Image for Mathieu.
1,324 reviews42 followers
July 29, 2011
Un bon récit post-apocalyptique où, sans qu'elle soit directement nommée, on reconnaît notre bonne vieille terre... Les hommes sont revenus à l'âge de pierre, mais côtoient encore les vestiges de l'ancienne civilisation, à l'image de Niourk (forme déformée de New-York)
Profile Image for Isen.
229 reviews4 followers
May 8, 2015
There really are two stories in this book masquerading as one. One follows the life of a tribe in a post-apocalyptic world, the other the apotheosis of enfant noir. The first ought to be in a separate novel, and the second ought to be in the trash.
Profile Image for Zaz.
1,562 reviews56 followers
December 14, 2015
D’abord récit initiatique, dans un univers post-apocalyptique primitif, le livre s’oriente par la suite vers la science-fiction. L’ensemble est un peu vieillot et clairement orienté « jeunesse », mais se montre bien rythmé et dynamique, de quoi soutenir la lecture et la curiosité.

Une catastrophe climatique est survenue. Les civilisations se sont alors effondrées, ne laissant plus à la surface de la Terre que des créatures humaines déboussolées. Quelques centaines d'année ont passé, revenus à une vie proche de l’Âge de Pierre, les hommes se regroupent en tribus et chassent les animaux sauvages pour leur fourrure et leur viande, les femmes s’occupent des villages rudimentaires et se nourrissent des débris que leur laissent les hommes. La religion est omniprésente, le Vieux se fait la voix des dieux, condamnant l’enfant noir, paria du fait de sa couleur de peau étrange. Le jeune garçon décide alors de quitter le village et découvre une cité déchue, incompréhensible et un peu effrayante. Fort de son savoir nouvellement acquis, il choisit de revenir auprès de sa tribu, mais celle-ci a débuté un périple vers de nouveaux territoires. Durant ce voyage, le lecteur accompagnera donc les chasseurs forts, les femmes et les enfants criards et appeurés, tout en suivant aussi le cheminement de l'enfant noir.

Le retour à une vie primitive n’est pas des plus attrayants, ni des plus réalistes tant les capacités mentales des individus semblent avoir complètement régressé. On se retrouve donc davantage face à un cliché de l'homme "sauvage", plutôt qu'à un mode de fonctionnement tribal évolué assorti de rites "primitifs". Ce cliché se ressent dans l'écriture, il est renforcé à grands coups de phrases de type "Thôz est un homme fort, les chasseurs sont simples, Thôz les guide", mais pour autant, le vocabulaire descriptif peut être relativement élaboré. Cela donne un aspect un peu vieillot au style, sans qu'il soit pour autant inaccessible ou dissuasif. Le livre s'inscrit bien dans la période SF où il a été écrit, avec un zeste de nucléair par ci et un soupçon de créatures géantes et hostiles par là.

Cela faisait un moment que je voulais relire ce livre, histoire de me replonger dans la première dystopie/histoire post-apocalyptique de mon enfance. J’ai apprécié la raison qui a fait basculé le monde et à quel point les restes de la civilisation ont pu sembler étranges aux générations qui ont survécu au temps, mais suis moins convaincue par ces hommes, peu sympathiques, qui ne permettent pas de s'attacher aux personnages. Le basculement du récit post-apocalyptique vers la SF s’est avéré intéressant et forme une bonne introduction aux deux genres, à un niveau relativement accessible pour un jeune lecteur.
Profile Image for Olive.
10 reviews10 followers
April 7, 2012
Orwell, Huxley et Houellebecq sont les seuls auteurs que j'ai déjà lus et qui semblaient se regrouper plus ou moins sous le genre de science fiction. Ainsi, n'étant pas familière avec le genre, Niourk fut un peu ma découverte de ce monde particulier.

Ère post-apocalyptique, critique de la société moderne et de ses grandes ambitions parfois destructrices, ce roman relate la quête de l'enfant noir qui s'érige en tant qu'individu pensant. Le personnage évoluera, passera de membre de la tribu, à individu rejeté, à individu pensant et fort jusqu'à individu supra-intelligent défiant toutes les lois de la science.

Wul semble tracer un peu l'histoire du monde, de son histoire mais aussi de ces craintes, ces atrocités et sa beauté par la biais de ce personnage perdu dans un monde désertique.
Profile Image for Anne Mey.
538 reviews5 followers
March 31, 2019
Un livre post apocalyptique très réussi ! Le monde sauvage qui vit dans le creux des océans asséchés et brutal. On a le droit à des incursions dans les villes d'autrefois qui étaient arrivées à un niveau de technologie très avancée. Du coup l'histoire est un mélange entre la vie de tribu, la chasse et l'exode à cause d'incendies énorme, de combat contre des créatures qui ont muté et une évolution hors norme pour le petit garçon noir qui se retrouve au centre du récit. Une écriture efficace et intéressante qui permet une lecture passionnante.
Profile Image for Cornelia.
589 reviews15 followers
December 15, 2009
I read this book in 1992.
And it really marked me. I don't remember much of the story but the message stayed.
I remember at some point the hero says there is no ocean anymore and that you can go from Cuba to Florida by foot. As a kid i tried to imagine that and I was like: oO.
I think that in some way this is the book that made me become aware of the environmental problem. way before Al Gore and Home! ;)
Profile Image for Mladoria.
1,168 reviews12 followers
October 8, 2019
Proposée par une sélection du défi Hold my SFFF Challenge de septembre, j'étais curieuse de lire ce livre, assez ancien de SF jeunesse, la couverture ne m'attirant pas particulièrement.
Alors effectivement, c'est du post-apocalytique teinté de space opera, assez daté mais très intéressant et visionnaire pour l'époque (c'est sorti en 1970 à la base).
D'emblée, j'ai visualisé les personnages, notamment celui de Thôz, en espèce de Rahan des cavernes. L'homme du futur a régressé. La tribu n'a d'ailleurs pas eu ma sympathie de prime abord. Au contraire de celui qui est nommé "L'enfant noir" dont la curiosité naturelle et la naïveté première m'ont plus attirée. Son évolution est pour le moins surprenante et la dernière partie est d'ailleurs assez fulgurante de ce point de vue.
Au niveau de l'intrigue, elle se ramifie au fur et à mesure que l'on avance. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce livre : le rapport de l'Homme aux autres, à l'animal, à la Nature, à l'Autre ; l'évolution des espèces, les catastrophes environnementales et leurs conséquences à long terme, l'ultra-automatisation des sociétés modernes, les voyages dans l'espace, les capacités para-psychiques.
Bref, il y a de tout dans ce roman mais pour être totalement immersif, il m'aurait fallu un style et un phrasé un peu moins daté, pour m'y croire vraiment. Là, je n'ai pas un seul instant été immergée dans l'histoire, j'étais spectatrice devant une agréable lecture. La quatrième étoile n'était pas loin, mais pas mal de passages glauques m'ont fait froncer le nez de dégoût, donc ...
Une belle découverte en somme pour qui goûte un tant soit peu la SF classique.
Profile Image for Jankle the.
7 reviews1 follower
April 9, 2019
I had to read this for french class, one of my reviews is as follows:
Niourk est un bazar. Je me considère un fan de sci-fi, et j'interacte avec les médias dans ce genre qui vient de partout au 20e siècle, mais je sens fort que Niourk n'a pas survécu le passage du temps. Il a lieu dans une civilisation non-développé, les personnages sont faibles et la “science” est plutôt la magie.
Environ 500 ans après un désastre globale, la civilisation dissoudrait jusqu'aux tribus primitifs, des mille ans de civilisations détruit dans seulement quelques siècles. Nous nous demandons pourquoi les peuples ne restent pas dans les villes désertées? Sont-ils pleins de radiation? Est-ce qu'ils sont tous détruites? On sait que la ville la plus proche de la tribu est importante religieusement, mais ils ne faisaient aucun essai d'y aller quand leur ville est incinérée. Malgré ses fautes, j'aimais l'idée d'avoir les reliques de la société ancienne régalait comme des dieux. Et j'ai toujours un faible pour le trope d'avoir les noms de places anciens réforme, dans ce cas le Santiag était le Santiago de Cuba et le Niourk n'est que New-York. Pour moi, le monde est la seule chose que mérite une lecture, mais ce n'est regrettablement pas un point major, ni assez développé pour sauver l'histoire.
Dans la première partie, les majorités des chapitres sont du point de vue de l'enfant noir (non, vraiment ça c'est son nom). Plus tard cette narrative inclue Thoz, le chef du tribe. Dans la progression d'histoire je viens moins en moins intéressé par les personnages et leurs histoires. J'ai mis un grand parti du blâme sur le style d'écriture, c'est court et bref comme une liste plutot qu'un roman. Il n'y a presque nulle part pour mettre les détails qui nous faisant engager avec les personnages. Par exemple, l'enfant noir commence comme réprouvé, ses pensées simples mais curieux, complexe en contraste des autres. Mais quand son histoire devient l'un d'action et du développement super-humaine, on ne voit pas ses détailles et fautes d'avant, ils ne sont écrit encore.
Niourk a été publié en 1957 quand la technologie nucléaire faisait fureur tout autour du monde. Je pourrai excuser la terrible compréhension de ses technologies à cause de son nouveauté, mais avec son influence majeure sur tous types de médias, on devine que plus de recherche pourrait être fait. Nous sommes introduire aux poulpes fantastiques dans un petit chapitre dans un de leurs points de vues. Mais c'est seulement après que l'enfant noir mange le cerveau d'un qu'il commence a changé physiquement. Il devient fort et de plus en plus intelligente, et c'est à ce point que je me demandais: pourquoi est-ce que leurs cerveaux était si non-développé déjà? On pense que c'est à cause de la radiation, mais la radiation des poulpes lui aide? Et quand les hommes sont morts après, leurs cadavres épands avec l'hélium, un pauvre tente d'utiliser la science. Je ne sais pas beaucoup à propos de la radiation, mais même là bon sens nous dit que c'est loin de probable.
Enfin, je pense que c'est clair ce que je pense du livre. L'écriture est horrible et seulement fait mal au personnage et l'engagement, la recherche était petite a nul, et la seule chose que le sauve (le monde) n'existe pas en détail ou rationalité. C'est un livre qui mérite d'être laissé en 1957.
Profile Image for Johanna.
82 reviews
June 23, 2019
Cinq cents ans après une catastrophe nucléaire, une tribu vit sur une terre ravagée, sur ce qui était autrefois l'Amérique, avec pour seule compagnie des animaux ayant mutés suite à la catastrophe. le personnage principal est l'Enfant noir, gamin rejeté par la tribu pour sa différence. Quand le Vieux signe sa condamnation à mort avant de partir pour un aller simple pour la cité des dieux au lieu de revenir comme promis, l'Enfant noir se lance dans un périple pour le suivre, découvrant les "Dieux" pour finir par décider d'aller à Niourk.

Quelle surprise par rapport à ce que j'avais envisagé en lisant la quatrième de couverture. Je ne m'attendais pas du tout à ça.

Le livre nous offre une belle réflexion sur la condition humaine et sur l'environnement/le danger que représente l'homme pour lui même. L'être humain est revenu à l'ère primitive et la hiérarchie est établie par la force/l'âge. Les personnages sont des archétypes attendus dans ce type de condition, le vieux sage, le chasseur puissant, les femmes et enfants passent après. L'Enfant noir est tiraillé entre son envie de survivre et son incapacité à vivre seul, ayant besoin d'être en collectivité avec des gens qui le méprisent, sa naïveté puis son cynisme une fois la connaissance atteinte. L'environnement a été ravagé par les hommes qui ont épuisé la planète avant de la quitter pour en trouver une autre. Les animaux d'autrefois ont évolué pour devenir de redoutables créatures capables de dominer l'homme.

J'ai trouvé les descriptions de cette nouvelle terre absolument saisissantes, les animaux également. L'intrigue tourne plus autour d'un voyage vers la connaissance avec la découverte d'un monde totalement inconnu, et de nouvelles valeurs et connaissances par extension, par un Enfant qui ne s'est jamais éloigné de sa tribu et du campement que d'un SF avec beaucoup d'action. J'ai eu plus de mal avec les personnages, même s'ils caractérisent tous parfaitement les valeurs qu'ils sont censés incarner.

Je ne sais trop que penser de ce livre pour être honnête et vu le nombre de pages, j'ai mis du temps à le terminer... Je ne m'attendais pas à une telle intrigue quand je l'ai sélectionné. Niourk me laisse un sentiment contrasté, bien que les thèmes et idées défendues me plaisent et même plusieurs semaines après me restent encore en tête. Le livre fait clairement réfléchir sur le comportement actuel de l'homme vis à vis de la Terre et les dangers d'une quête sans cesse tournée vers le progrès...
Profile Image for Buddy Scalera.
Author 87 books57 followers
November 22, 2018
The English version published by Dark Horse Comics is a visual treat. Originally published in French in 1957 as a novel and then turned into a graphic novel in France, it has finally arrived in the US in English.

First off, if you enjoy DC's "Kamandi" or "The Last Living Boy," you will love this. In fact, Niourk acknowledges Kamandi in the second half of the book.

The interior art by OLIVIER VATINE is a real treat. There are gorgeous environments of post-apocalyptic New York City that just should not be missed. The story by STEFAN WUL is good, but it's VATINE's art that is what makes it all work.

The story is pretty good. It starts off well with a well-paced setup and interesting characters. Later in the book, the entire narrative feels too long, too dense, and a bit disjointed. Toward the last third of the book, I was skimming to get to the ending (which is decent, so hang in there).

There are so many great ideas that it's better to not think too hard about how they relate. In fact, it's better to accept the strange blend of future technology in a future apocalypse of the world. There are a few times where you wonder, "how would they know that fact and not know the other fact?" Again, if you can look past these awkward moments, it's an enjoyable story.

In the end, while not perfect, this story is recommended for visual brilliance, creative ideas, and a gorgeous package (as published by Dark Horse Comics in the US).
Profile Image for Virginy.
372 reviews11 followers
June 20, 2016
Divisé en cinq parties, des chapitres courts, le style de Stefan Wul est clair, net, précis, sans fioritures, accessible par des jeunes lecteurs dès 12 ans et nous plonge dans un monde post-apocalyptique où l’humanité a régressé. En relatant l’histoire de l’enfant noir et de sa tribu, l’auteur aborde des thèmes tels que la différence et le racisme, l’évolution des espèces, la religion, le clonage et pose, déjà à l’époque, le problème de traitement des déchets radioactifs.

Découvert à l’adolescence, cette relecture en tant qu’adulte m’a permis de saisir certaines subtilités qui m’avaient échappé à l’époque, comme l’arme de l’enfant noir, que j’avais identifié comme un simple pistolet et qui s’avère être un pistolet laser. En prenant pour héros le personnage qui est le plus bas dans l’échelle sociale au début du roman, Stefan Wul nous montre également qu’il est possible de réussir dans la vie, de gravir les échelons un à un jusqu’au sommet.

Ce récit est pour moi un classique de science-fiction, intemporel par les sujets traités. À mettre entre toutes les mains.

https://deslivresdesfilsetunpeudefari...
Profile Image for Lokidm.
187 reviews2 followers
October 5, 2017
Una historia del futuro del futuro. Nos cuenta como sobreviven una tribu de "salvajes" en un mundo adverso. Y como se les complica todo cuando el Viejo decide que el niño negro debe ser sacrificado.

El libro me estaba encantando, fácil de leer, adictivo, interesante... hasta el último tercio, que al autor se le va la pinza, y aunque sigue estando bien, rompe con todo lo anterior. Me ha dejado la sensación que eran dos novelas distintas que decidió juntar.
Profile Image for Yann.
1,407 reviews334 followers
July 24, 2016
J'avais 10 ans quand j'ai lu ce livre de science-fiction, un genre que je n'ai finalement pratiquement pas exploré par la suite. J'ai un peu oublié les péripéties du héros, mais si je me souviens encore du titre, c'est que ce livre m'avait marqué, et bien plu. Un stimulant pour l'imaginaire.
Profile Image for Marina Simini.
67 reviews1 follower
November 16, 2015
good old sci-fi with its flaws and its virtues. great imagery, really realistic descriptions of the heros' thoughts, yet some of the plot resolutions were not that believable. as I said, good old sci-fi. plus, it was in french! looking forward to reading some more classic french sci-fi.
34 reviews
March 22, 2017
I read this book as a child and it really influenced me deeply. I remembered a great feeling of adventure and lots of mystery. Now that I'm reading it again as an adult I'm not that overwhelmed by it but I still think it has a good atmosphere and it's refreshing to read good SF by a French author.
Profile Image for Nathaniel.
46 reviews2 followers
August 23, 2010
Read it as a young kid that just started getting into Sci-Fi. A revelation. I have re-read that book 4 or 5 times.
Profile Image for Melanie.
478 reviews36 followers
December 12, 2010
I read this book for class. It was pretty cool to read a Syfy book in Literature class, but I remember this book being a little odd, with not enough action in it.
Profile Image for Lucile Desligneres.
50 reviews4 followers
October 7, 2014
Beaucoup d'idées mais comme pour "Oms en série" j'aurai aimé plus de description de ce monde, surtout la ville. La fin est... déconcertante...
Profile Image for Simon Vandereecken.
Author 2 books49 followers
January 16, 2015
Une superbe dystopie sur une terre post apocalyptique revenue à l'âge de pierre. Le récit est parcouru par une philosophie intéressante. Il m'était totalement inconnu, c'est une belle surprise !
Profile Image for FeyGirl.
76 reviews3 followers
July 3, 2020
Un joli livre de SF française des années 50, souvent classé en littérature jeunesse. Si vous avez des enfants à la maison, n’hésitez pas à leur mettre ce livre dans les mains (mais c’est très bien aussi pour des adultes) : c’est bien écrit, et il se lit d’une traite.

Dans un lointain futur, la Terre est desséchée et dépeuplée, et une tribu retournée au stade chasseur-cueilleur survit au fond de ce qui était autrefois l’océan Atlantique. Une tribu qui a oublié le passé des Hommes. L’enfant noir, membre de la tribu mais mis à l’écart, est condamné par le Vieux, qui est le grand sage du clan. Mais le Vieux disparaît dans les ruines d’une immense ville nommée Santiag, que les membres de la tribu considèrent comme la ville des dieux. L’enfant noir entame alors un périple pour retrouver le Vieux, puis il va aller à la recherche de la ville de Niourk, pensant que c’est la volonté d’un dieu.

L’enfant noir parcourra des milliers de kilomètres, affrontera des bêtes sauvages et des monstres, et sera confronté aux restes mystérieux de la civilisation humaine.

À travers ce voyage initiatique, l’auteur livre sa propre réflexion sur ce qu’est un être humain, question récurrente de la SF. Il aborde des thèmes aussi divers que les superstitions, la différence entre la réalité et ce qu’on croit être la réalité, le pouvoir et la soumission, l’impact de l’homme sur la nature, mais aussi le savoir, la technologie et la civilisation. En toile de fond, le « simple » enfant paraît être le plus sensé de tous les personnages.

Stefan Wul arrive à faire passer ses messages aisément en s’adressant aux jeunes lecteurs, mais en tant qu’adulte j’ai tout autant apprécié. Quelques moments sont assez poétiques. Par exemple, les morts atteints d’une maladie très particulière gonflent à cause de l’hélium dans leurs corps et s’envolent : cela m’a évoqué à des ballons baudruches pour enfant.

En résumé, un livre à la fois simple et riche, même si on peut regretter sa fin un peu rapide.

Cette lecture m’a donné envie de découvrir les autres romans de cet auteur !
Profile Image for Horizon_Universe.
445 reviews55 followers
September 20, 2020
3,5/5

Dans un futur lointain, où la Terre a été ravagée par de potentiels cataclysmes nucléaires et climatiques, une tribu d’hommes primitifs tente de survivre. L’un des enfants de cette tribu, rejeté pour sa couleur de peau, découvre un vieil artefact de l’ancienne civilisation, et décide de tenter un périple jusqu’à la ville de Niourk, prétendument ville des Dieux.

J’aime beaucoup le genre post-apo, pour son large éventail de thèmes et tous les potentiels des histoires de ce genre. Ce livre ne fait pas exception. Très court (230 pages pour cette édition, trouvée d’occasion), il est, pour un livre de cette époque (fin des années 50), toujours d’actualité. Le style est simple, et j’ai beaucoup aimé suivre l’histoire de la tribu et du petit garçon. La fin est très surprenante, et c’est un des meilleurs points du livre. A tenter, pour une petite lecture sans prétention, mais qui fait tout de même réfléchir.


In a faraway future, where Earth has been devastated by potential climatic and nuclear cataclysms, a primitive tribe of men tries to survive. One of the children, rejected for his skin colour, discovers an old artefact from the ancient civilisation, and decides to go on a journey to the city of Niourk, supposedly the city of the Gods.


I really like the post-apo genre, for its large range of themes and all the potentials of stories in this genre. This book is not an exception to it. Quite short (230 pages for this edition, second-hand), it is, for its age (written in the 50s), still topical. The style is simple, and I really like the story and following the tribe and the little boy. The ending is surprising, and one of the best point in the book. Try it out, it’s a nice little read, unpretentious, but still, thought-provoking.
Profile Image for Kerowyn.
271 reviews
January 11, 2022
Ce livre était dan ma PAL depuis siii longtemps ! Si mon amie Charlotte ne m'avait pas challengée cette année pour le lire. Je ne suis pas sûre que je l'aurais fait... il était loin de ce que j'en attendait... ce n'est pas un couo de coeur. Et je me suis un peu forcée à le lire. Mais je suis contente de l'avoir fait. Et la fin m'a surprise. Assez pour compenser la lenteur que je trouvais à la première moitié du livre...
1 review
April 12, 2020
Le bouquin SF de mon enfance alors je ne sais pas si on peut être objectif ! Une première partie excellente puis la seconde moitié en demi teinte... Un incontournable de la SF française.
Profile Image for Ethan Aegon.
281 reviews3 followers
May 15, 2023
Un des livres cultes de mon enfance. J'avais adoré cet enfant, son ours et les poulpes le pourchassant.

Je ne pense pas relire l'ouvrage, entreprise risquée sans la naïveté et la propension à l'émerveillement de l'adolescence.
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