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Days

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The right amount of credit on your card will buy you anything--a rare matchbook, an albino tiger, the women in the Pleasure department. Days is the grandest of department stores, whose security men are licensed to kill and whose seven owners, a group of very different brothers, brood in a penthouse, fetched endless vast meals by a grumpy butler. James Lovegrove's novel inhabits that realm where satire borders on allegory and realism is full of wild magic; it was, nonetheless, shortlisted for the Arthur C. Clarke prize. Security man Frank has reached a point of alienation such that he can no longer see himself in the mirror; Gordon and Linda have just got their first Days storecard, and are keen to undergo the Days experience; the Book Department's feud for space with their neighbours in Computers is about to enter a new phase. There are flash sales in Ties and Dolls, and a riot in Third World Musical Instruments. And who is sleeping in the Bed Department's four- poster? Endlessly inventive and savage in its humour, Lovegrove's novel will change for ever the way you feel about superstores, and gives a whole new meaning to the phrase "shop till you drop". -- Roz Kaveney

Paperback

First published January 1, 1997

17 people are currently reading
239 people want to read

About the author

James Lovegrove

152 books658 followers
James Lovegrove is the author of several acclaimed novels and books for children.

James was born on Christmas Eve 1965 and, having dabbled in writing at school, first took to it seriously while at university. A short story of his won a college competition. The prize was £15, and it had cost £18 to get the story professionally typed. This taught him a hard but necessary lesson in the harsh economic realities of a literary career.

Straight after graduating from Oxford with a degree in English Literature, James set himself the goal of getting a novel written and sold within two years. In the event, it took two months. The Hope was completed in six weeks and accepted by Macmillan a fortnight later. The seed for the idea for the novel — a world in microcosm on an ocean liner — was planted during a cross-Channel ferry journey.

James blew his modest advance for The Hope on a round-the-world trip which took him to, among other places, Thailand. His experiences there, particularly what he witnessed of the sex industry in Bangkok, provided much of the inspiration for The Foreigners.

Escardy Gap was co-written with Pete Crowther over a period of a year and a half, the two authors playing a game of creative tag, each completing a section in turn and leaving the other to carry the story on. The result has proved a cult favourite, and was voted by readers of SFX one of the top fifty SF/Fantasy novels of all time.

Days, a satire on consumerism, was shortlisted for the 1998 Arthur C. Clarke Award (losing to Mary Doria Russell’s The Sparrow). The book’s genesis most probably lies in the many visits James used to make as a child to the Oxford Street department store owned by his grandfather. It was written over a period of nine months while James was living in the north-west suburbs of Chicago.

Subsequent works have all been published to great acclaim. These include Untied Kingdom, Worldstorm, Provender Gleed, The Age Of Ra and the back-to-back double-novella Gig. James has also written for children. Wings, a short novel for reluctant readers, was short-listed for several awards, while his fantasy series for teens, The Clouded World, written under the pseudonym Jay Amory, has been translated into 7 other languages so far. A five-book series for reluctant readers, The 5 Lords Of Pain, is appearing at two-monthly intervals throughout 2010.

He also reviews fiction for the Financial Times, specialising in the Young Adult, children’s, science fiction, fantasy, horror and graphic novel genres.

Currently James resides in Eastbourne on the Sussex Coast, having moved there in August 2007 with his wife Lou, sons Monty and Theo, and cat Ozzy. He has a terrific view of the sea from his study window, which he doesn’t sit staring out at all day when he should be working. Honest.

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116 (37%)
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87 (28%)
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24 (7%)
1 star
9 (2%)
Displaying 1 - 30 of 31 reviews
Profile Image for Math le maudit.
1,376 reviews45 followers
July 20, 2016
Un sacré bon bout de temps que j'attendais de me frotter à ce roman, qui a plutôt bonne réputation.

On a affaire à un roman d'anticipation se déroulant en Grande-Bretagne, dans l'enceinte d'un giga store, un nouveau type de grand magasin qui, comme son nom l'indique, est le stade ultime du centre commercial. Jugez plutôt : 3km de long pour 2 de large, 7 niveaux (6 de vente, un d'habitation), 111 rayons par étage (oui, ça amène bien le total à 666) et en son centre, un vaste atrium abritant rien de moins qu'une jungle miniature avec toute sa faune et sa flore.

Days nous est donc présenté comme le premier (et aussi le plus beau) des giga store de la planète, même si on comprend rapidement que chaque pays ou zone géographique donnée en abrite au moins un. Ces véritables temples de la consommation font l'objet d'un quasi culte auprès du public, et jouissent d'une réputation et pour tout dire d'une aura extraordinaire.

En effet, on ne rentre pas chez Days comme on veut. Il faut compter au rang des clients, ce qui ne peut se faire que via l'obtention d'une carte de client (elle aussi objet de convoitise et de respect mêlé). Ces cartes se déclinent en divers modèles, selon la fortune de son détenteur, et donnent droit à plus ou moins d'avantages.

Une forme de ségrégation par l'argent en quelque sorte, un élitisme poussé à son maximum.

C'est dans ce cadre charmant que va se dérouler le roman de James Lovegrove, qui nous convie par le biais de quelques personnages, à vivre une journée au grand magasin.

Trois groupes principaux vont donc nous tenir compagnie. Tout d'abord Franck Hubble, un employé particulier de Days, puisqu'il appartient à la "sécurité tactique", un groupe d'individus charger de traquer et d'appréhender les voleurs de tout poil, au besoin en ayant recours à la force et même à l'usage d'armes à feu. Franck, en pleine crise existentielle, est supposer vivre se dernière journée chez Days puisqu'il compte démissionner.

Vient ensuite un couple de clients issus de la classe moyenne, Linda et Gordon Trivett, qui eux se rendent chez Days pour la première fois, après des années de sacrifices pour obtenir leur carte "silver". Deux styles différents s'affrontent dans ce couple entre une Linda obnubilée par le statut social que lui offre cette carte et par la fierté qu'elle a de concrétiser son rêve d'enfant en entrant chez Days, et un Gordon plus apathique et soucieux de ne pas céder aux sirènes mercantiles en achetant tout et n'importe quoi.

Enfin, le dernier groupe de protagonistes importants n'est rien moins que la fratrie des Days, présidents collégiaux du plus grand (et plus beau) giga store du monde. Sept frères, un par jour de la semaine, chacun d'entre eux exerçant la présidence du conseil à tour de rôle. Par leur biais, on entre vraiment de plein pied dans la folie qui a animé le fondateur du giga store : Septimus Day.

Un homme obnubilé par le chiffre sept (un chiffre omniprésent dans le roman), fou au point d'avoir eu sept fils, d'avoir tout fait pour que chacun d'eux naissent sur un jour différent de la semaine, (son aîné un lundi, et ainsi de suite jusqu'au benjamin, né un dimanche), capable de se crever un œil devant des investisseurs pour les convaincre de sa détermination, un homme d'affaire prêt à tout en somme.

À travers ces trois prismes très différents, on découvre donc ce Giga store et la faune (humaine cette fois) qu'il abrite en son sein, mélange de vanités mal placées, de mépris de classe de la part des détenteurs de carte prestige (gold ou platine) vis-à-vis des médiocres (cartes silver ou aluminium) et surtout de bestialité lorsque arrive le moment des célèbres ventes flash lors desquels pendant un bref laps de temps, tel ou tel rayon bénéficie d'une solde de quelques pourcents...

Le tableau, avouons-le, n'est guère reluisant et dénote les travers les plus bas de la consommations et même de la surconsommations. Les formes d'hystéries décrites par Lovegrove au sein de son grand magasin peuvent prêter à sourire, qui en effet irait se battre pour un rabais de 20 % sur les instruments du tiers-monde ? Et pourtant, lorsque je vois certaines images (devenues un peu trop récurrentes à mon goût) des ouvertures de soldes, notamment aux États-Unis, mais même chez nous, en France, je me dis que finalement, Lovegrove ne vise pas tant que ça à côté de la plaque, surtout quand on pense que ce roman a déjà près de 30 ans au compteur (première parution en 1997).

Ce roman m'a littéralement captivé, tout comme Days semblent envoûter ses clients et même ses dirigeants, et sa vision d'un monde ou la marchandisation est poussée à son paroxysme semble hélas, plutôt bien vu au regard des préoccupations de bon nombre de nos contemporains.
27 reviews1 follower
July 31, 2019
Critique totale du consumérisme, le gigastore y est présenté comme l'objectif ultime de signe de réussite de la population. Il faut y avoir sa carte de crédit (de crédit, avec engagement de remboursement transmissible à ses descendants) pour y entrer, sorte de sésame envié par tous et qu'on exhibe plus ou moins fièrement en fonction de sa condition sociale et de la couleur de sa carte (plusieurs existent, chacune indiquant le niveau de crédit de l'acheteur). La population s'y accroche car le reste du pays va mal. Comme le gigastore sélectionne ses clients, les refusés croient en une vie meilleure à l'intérieur. Alors que le pays est en friche, le magasin regroupe en un seul lieu tout le pouvoir du commerce. Tout ce qu'il s'y passe est d'ailleurs ausculté à la loupe mais le gouvernement ne se risque pas d'intervenir, même si un vigile tue un voleur pour l'arrêter, cela est considéré comme normal.
Chaque personnage a ses propres démons et y fait face de manière plus ou moins consciente. Franck par exemple, qui passe si bien inaperçu aux yeux de tous, passe également totalement inaperçu à ses propres yeux au point qu'il n'arrive pas à fixer son reflet dans le miroir le matin. Il sent bien que ce n'est pas normal mais il est figé dans ses habitudes, sa vie réglée, sa personnalité qu'il a mis tant de temps à gommer justement pour son travail. Il veut donc s'en libérer en démissionnant.
Les Trivetts quant à eux ont enfin le sésame, leur carte, pour entrer dans le gigastore. Ils sont encore innocents. La société propre à la clientèle du gigastore, avec ses codes et son rythmée par les annonces de ventes flash, leur est totalement inconnue mais ils vont y être confrontés de plein fouet, comment vont-il réagir après tous les sacrifices consentis pendant 5 ans pour obtenir cette fameuse carte Silver ?
Les frères Days quant à eux, princes de cet empire, règnent depuis le 7ème étage d'où ils descendent très peu souvent, ne voulant pas se mélanger au peuple. Etre 7 pour diriger le magasin est-il efficace, dans une organisation fixée par leur père qui, même s'il est mort, reste un fantôme de la grande salle du conseil ?
Le chiffre 7 est d'ailleurs omniprésent dans ce roman, à l'origine une obsession de Septimus Days. Dans l'imaginaire, ce chiffre est plus associé au dollar mais le gigastore est en Angleterre. D'ailleurs, les Days se réfèrent au Dieu Argent plutôt qu'à une monnaie particulière. Néanmoins, il est présenté comme une obsession, une sorte de valeur magique pour le commerce : 7 jours de la semaine, un par frère, un par étage du magasin...
En revanche, je trouve que l'histoire met un peu trop de temps à décoller. Bien qu'il faille du temps pour que tous les personnages soient en place, il faut attendre plus de la moitié du roman pour sentir que l'engrenage se met en place et que la marche d'un événement exceptionnel est lancée, un événement qui va tous les changer.
Sur la critique de la société de consommation, bien sûr elle y est extrême mais, présentée dans le contexte d'un pays à l'agonie elle pourrait passer.
Cette œuvre d'anticipation est assez originale dans sa construction ainsi que dans le thème choisi. Encore une fois, je trouve par contre le rythme un peu trop lent sur plus de la moitié du livre. J'ai eu du mal à passer cette étape mais ensuite je voulais vraiment savoir ce qu'il se passait.
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
January 18, 2009
Days ? Le plus grand et peut-être, peut-être, - le plus beau gigastore.

Days ? Un endroit où tout s’achète.

Days, un lieu où il faut être client pour exister, où les ventes flash dégénèrent avec une étonnante régularité, où la société de consomation est une religion.

Days ? l’enfer.

Et à lire certaines pages de cet excellent roman, on voit bien en quoi la société hyperconsomatrice qu’il décrit, qu’on peut difficilement qualifier de SF, est infernale : tout le monde veut sa carte de client, et les clients ne peuvent que s’endetter, soumis qu’ils sont à un marketting plus qu’agressif.

Franchement, tout ça est très bien fait.

Bien sûr, ça n’est pas exactement de la SF, à peine de l’anticipation, puisque rien dans ce que décrit ce roman ne pourrait exister aujourd’hui. Mais j’ai adoré la manière dont l’auteur campait des personnages crédibles ou pas(1).

Oh bien sûr, il y a dans ce roman quelques incohérences ou tout au moins des faiblesses, comme cette rivalité entre rayons(2), ou encore ... ou encore, attendez que je me souvienne … ah ben non, rien d’autre que cette rivalité.

Et puis le décor est quand même beau. Je veux dire par là que ces 666 rayons, avec leurs marchandises qui sont toutes en vente, ne peut que flatter le client qui sommeille en nous.

Et, pour finir, après avoir été titillé tout le long du roman par ces énigmatiques références au sept, on comprend la raison de leur présence dans une scène anthologique.
Il faut être honnête, c’est un bon bouquin. Pas le chef d’oeuvre du siècle, mais quand même un très bon bouquin. Bon par les réflexions qu’il permet au lecteur sur l’importance de consommer (ou pas). Et bon aussi parce qu’il est simplement distrayant.

(1) Comme les fils Days, carricatures parfaites de profiteurs d’une entreprise qu’ils n’ont pas créé.
(2) Qui donne d’ailleurs à l’auteur une occasion qu’il saisit avec talent pour nous écrire une tirade absolument fabuleuse sur la supériorté du livre, objet éternel et fidèle compagnon, sur l’ordinateur, forcément perissable.
55 reviews
October 26, 2020
Days is a megastore owned and run by the 7 days brothers in a mega-consumerist world not unlike our own. Everything that can be sold (from wild animals to prostitution passing via the more mundane is sold there). We follow a member of Strategic Security and a newly admitted store-card-holder through a single day.

The first three-quarters of the book is slow but mildly amusing as the scaffolding is put in place to administer a resounding dénouement. Store security begins its day with a Hills Street Blues style roll-call, warning plain-clothes store detectives the current scams to look out for. Customers are credit-rated and get card types reflecting their purchasing power. Eve the trolleys have to be rented for use. A Days card is the ultimate status symbol and the author has great fun mocking consumerism, not least during flash-sales when customers have 5 minutes to obtain bargains in some department which lead to stampedes and fist fights.

Everything builds to quite a dramatic but unconvincing and rather silly climax. A grand disappointment.
Profile Image for Pauline B.
1,016 reviews16 followers
July 25, 2022
Encore un très bon livre, pour lequel j'ai pris beaucoup trop de temps à lire.. merci encore une fois le travail. Same shit, different day.

Roman dystopique qui se déroule (pratiquement) en huit clos, dans le plus grand (et le plus beau) gigastore du monde..
L'histoire se déroule sur une journée entière, minute par minute, et l'on suit différents personnages tout au long de cette journée un peu plus particulière que les autres.. mais au final, pas tant que ça.
Car la fin, bien que glaçante (dernier chapitre bien perturbant..), laisse un peu sur sa fin.
Une journée, ça ne m'a pas suffit.. je voulais savoir plus, connaître la suite de la vie de ces personnages (surtout Frank) qui m'ont suivi pendant 12 jours IRL, mais qui eux n'en ont vécu qu'un..

Peut être interprété comme incomplet, mais démontre également que le capitalisme et la société de consommation continue sans fin, à moins d'être éradiqué dans son entièreté.
1984esque
Profile Image for Jeanne Wiselle.
90 reviews2 followers
January 12, 2019
L'histoire se déroule sur une journée, une journée dans le plus grand (et sûrement le plus beau) gigastore.
Le début est un petit peu lent, on fait la connaissance des personnages et du magasin mais les choses démarrent à l'ouverture du magasin aux clients. Entre un employé qui songe à quitter son travail, des nouveaux clients et des rayons qui se déclarent la guerre, il s'en passe des choses. N'oublions pas non plus les 7 dirigeants de Days, qui cherchent à faire honneur à leur père, le créateur du gigastore.
J'ai été un peu désarçonnée par la fin, j'aurais voulu que la journée continue pour suivre les personnages et en savoir plus sur leurs vies. Malheureusement le magasin a fermé ses portes pour la journée, et le livre se termine aussi.
Profile Image for La Brigade éclectique.
23 reviews
January 17, 2021
"Days" est un récit raconté minute par minute dans ce giga supermarché où tout n’est que religion de la consommation. Le livre est une journée entière passée à Days en compagnie de Frank, de Linda et de Sunny. On y suit ainsi, selon différents points de vue, l’avant-ouverture du magasin, l’ouverture, la vie dans le centre commercial jusqu’à la fermeture. L’histoire progresse au rythme d’une horloge, plutôt lente lorsque l’action est lente (10h51, 11h06, 11h25), puis rapide lorsque les évènements s’accélèrent (11h56, 11h57, 11h58) jusqu’à parfois décrire le point de vue de plusieurs personnages durant une heure précise.

Pour la suite de la chronique, c'est sur la Brigade éclectique !
https://labrigadeeclectique.wordpress...
Profile Image for Thibs.
10 reviews
August 2, 2018
Ce roman est plutôt bien écrit dans le style, mais il ne m'a pas convaincu. La mise en place est très lente, certains sujets/personnages ne sont pas au niveau (naïveté exagérée), le thème du grand magasin (qui ne m'a pas emballé dans mon cas), des scènes trop invraisemblables (c'est peut être là le côté SF?). De plus j'ai du mal à comprendre pourquoi ce roman est catégorisé en SF. Tout au plus de l'anticipation, mais même là, je trouve que c'est limite...
Profile Image for Lucie Vandecandelaère.
Author 1 book
May 4, 2025
Un livre sincèrement brillant, que je viens de lire pour la seconde fois, avec toujours autant de plaisir. Tant la forme que la critique de la société que propose ce roman sont délicieuses. Des longueurs descriptives sont à signaler, cependant, à l'occasion. Il n'en reste pas moins que ça n'est pas un motif pour ne pas lire ce chef-d'œuvre !
Profile Image for Makinu Nisshoku.
218 reviews
November 18, 2018
Un livre puissant et passionnant que je n'ai pas réussi à lâcher avant la fin. Une plongée dans un univers qui paraît assez surréaliste et en même temps tellement probable. Dérangeant et fascinant, une vraie découverte.
Profile Image for Jo Furniss.
Author 12 books222 followers
November 26, 2018
One of my favourite novels - a brilliantly prescient satire on our materialistic society.
Profile Image for Katy .
60 reviews
July 14, 2025
Re-reading this book after 15 years. Interesting to see that in 1997 the imagined future was of a physical megastore with a jungle Amazon at its centre as a metaphor of corporate greed…
Profile Image for Johanna.
18 reviews
March 4, 2017
Un début très lent qui m'a presque fait abandonné le livre et une fin plus que surprenante!
Cependant même si j'aime les livres qui réussissent à créer une fin inattendue (en partie), cette dernière ne m'a pas plut. Du coup je suis partagée sur ce livre qui se perd un peu (beaucoup) dans la description du magasin sans vraiment prendre le temps de développer plus les personnages qui me semblaient pas mal stéréotypés. J'ai tout de même dévorée les dernières 100 pages rapidement, le suspense ayant enfin réussi à me prendre. En conclusion, je suis mitigée et je ne le recommanderai probablement pas à mes amis, à moins d'aimer ce genre de roman d'anticipation.
Profile Image for Emma Valieu.
Author 18 books31 followers
June 15, 2014
Il existe un immense magasin où tout ce dont vous avez besoin s'y trouve. Et même, tout ce dont vous n'avez pas besoin. Des objets les plus courants aux plus farfelus, des plus basiques aux plus rares. Tout y est car dans la vie, tout s'achète, même vous. Bienvenue chez Days .

Il ne sera pas aisé de parler de ce livre sans spoiler. Je vais donc tenter de rester un maximum évasive car tout le plaisir de ce roman réside dans sa découverte progressive. Dans Days, on sait où évolue l'histoire mais on ignore toujours comment. C'est la surprise de chapitre en chapitre, ce qui est le plus gros point positif de l'histoire.
La vie dans ce magasin est vécue selon différents points de vue de choix : un employé de longue date, un couple de clients qui a économisé pendant des années pour pouvoir s'offrir un simple accès au magasin ainsi que les héritiers de l'empire de Days , tout ce beau monde représentant ainsi la hiérarchie dans la société de consommation qui pourrait se diviser en trois paliers : les consommateurs, les mi-parcours (ceux qui ont accès aux "privilèges" mais qui sont conscients de leur côté venimeux) et ceux qui détiennent le pouvoir. James Lovegrove a accordé suffisamment d'importance à ses personnages pour les rendre riches et intéressants.

Le roman datant de 1997, il s'agissait alors d'une fiction prospective. En 2014, l'histoire de James Lovegrove est bel et bien d'actualité, en devenant une satire de notre société et pas seulement de consommation : à travers des scènes parfois grotesques mais tellement réalistes sont visés ceux qui courent après le temps, qui favorisent la possession matérielle quitte à se transformer en consommateurs moutons (a-t-on vraiment besoin de tout ce qu'on achète ?) ou encore qui se laissent bouffer par un boulot qui n'est peut-être pas fait pour eux. Days est une fiction, oui, mais qui amène vraiment à la réflexion sur notre propre mode de vie, qu'il soit voulu ou non. Au final, la société est une jungle parce que nous nous comportons parfois sans réfléchir, comme des animaux et non l'inverse.
Days a, selon moi, sa place sur la liste des livres à lire absolument car il peut être la source de débats intéressants et enrichissants entre ses lecteurs.

Les Plus :
- Le style d'écriture est vraiment sympa, très visuel. Days ferait un très bon film s'il était bien réalisé.
- L'histoire est astucieusement mystérieuse jusqu'à la dernière page. Il n'y a rien à apprendre, juste à constater.
- L'originalité.

Les Moins
- En apprendre plus sur la famille fondatrice de Days ne m'aurait pas déplu. J'ai comme un sentiment d'inachevé la concernant.
Profile Image for Anna.
2,115 reviews1,019 followers
November 29, 2016
I've been reading particularly intensely today, for some reason. I picked up 'Days' and read the first sentence, then somehow got sucked in and read all of the rest. James Lovegrove is a sci-fi writer whose work I've enjoyed before, as he combines interesting concepts with weird, dark humour. I have to say, 'Days' is my favourite novel of his that I've read so far. It is set in the titular massive so-called 'gigastore', and narrates a day in the life of customers, employees, and owners. The setting (an psychologically oppressive, artificial built environment) and themes (how violence underlies consumerism) seem familiar from J.G. Ballard novels, but Lovegrove's treatment of them is somehow more baroque. Ballard's novels tend to slide into indiscriminate mayhem, whereas 'Days' is more ambivalent and full of piquant details. The white tiger, for instance.

I was also struck by how well characterised 'Days' was. The previous two novels I read (also sci-fi) suffered from cypher syndrome, whereas in this nearly everyone who appeared developed into an interesting character. Linda Trivett, Frank Hubble, and Miss Dalloway were particularly well done. The backstory of Septimus Day, the store's founder, and his seven sons was wonderfully bizarre. The store itself was evidently the main character, which worked well. Above all, the novel rang true as a barely-exaggerated portrait of how consumerism can become a destructive obsession and shops take on a quasi-religious significance. I have a fondness for novels that address this, notably J.G Ballard's Kingdom Come and Tricia Sullivan's Maul. 'Days' is a brilliant addition to the list.
Profile Image for Cel Kila.
564 reviews18 followers
November 11, 2015
Imaginez un magasin tellement grand qu'on y trouve tout. Un gigastore dont la longueur ferait plusieurs kilomètres de long. Un magasin tellement grand qu'il est impossible d'en faire le tour en une seule journée. Un magasin dont les vitrines sont des scènes de vie jouées par des comédiens. Un magasin réservé à une certaine élite, dans lequel il est impossible d'entrer sans avoir une carte (et un compte) attestant de votre rang social.

C'Est que "Days" est.
Un temple de la consommation où tout est régit par le chiffre 7, la lubie du créateur de l'endroit.

Tout au long du livre, nous suivons plusieurs personnages au fil d'une seule journée. Une journée "Comme les autres" au sein du plus grand et du plus beau gigastore de tous les temps.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Franck, "fantôme" appartenant à la sécurité tactique et qui connaît le magasin comme sa poche. Idem pour Linda et Gordon, qui à l'inverse de Franck, entrent pour la première fois dans ce magasin après des années de sacrifices et l'obtention du sésame : la carte leur ouvrant les portes du gigastore.

Pendant un bon moment je me suis demandée où l'auteur voulait en venir, et le fait est que ce n'est pas ça qui importe. C'Est plutôt une critique de la société de consommation, de son effet sur les gens et de jusqu'où ceux ci sont prêts à aller pour détenir des choses dont ils n'ont pas besoin.

Une très bonne surprise !
Profile Image for Sabrina Tourville.
12 reviews
October 15, 2014
Je note un trois, mais ce serait plus un trois et demi. La plume est très belle, d'une excellente qualité. Le synopsis est très intrigant et semble vraiment innovateur, par-contre une fois que nous sommes à l'intérieur du livre, l'histoire rejoint le genre de l'anticipation. Oui, c'est original, mais ce ne l'est pas autant que ce à quoi nous pouvions nous attendre. Le concept selon lequel chaque heure est décrite en détail est très intéressante au début du livre, mais plus nous avançons et plus nous nous rendons compte que ce concept est un frein à l'action et aux péripéties. Le tout pour une fin décevante qui ne fini pas réellement. Aucun punch et une incertitude. Malgré tout cela ce fut un bon moment de lecture.
Profile Image for Nicolas Ronvel.
476 reviews6 followers
December 30, 2011
Une excellente lecture, pleine de rythme et de surprises. Venez vivre une journée pas comme les autres dans le premier gigastore du monde. Une plongée dans un monde fou, consumériste, où les ventes flash déclenchent de terribles émeutes.

un très bon roman, où des destins vont s'entrechoquer. Des personnages bien croqués, une intrigue haletante, et un finish particulièrement bien maîtrisé.

Une agréable lecture pour tous ceux qui sortent trop facilement la CB ^^.
Profile Image for Robin.
20 reviews2 followers
October 3, 2012
"The Hope" was one of my favorite books as a teenager (though I'll admit it's a bit of a sick & heavy read for a teen) and I've always looked forward to reading more Lovegrove.

Now that I've finished "Days," I'm looking forward to reading everything he's ever written.

I can't quite describe it, but this book is hilarious and thought-provoking though I'm sure he was aiming more for the former than latter.
Profile Image for Rob.
566 reviews11 followers
April 6, 2009
Decently interesting--leavened with a bit of humor (or since this book is only sold in the Commonwealth, does that make it leavened with humour?)--but with nothing startling to say about consumerism, which seems to be its Big Idea.
Profile Image for Stéphanie.
17 reviews1 follower
May 28, 2008
Cynical yet refreshing in the same time. A good look into what our consumerist countries could be pretty soon.
Profile Image for Mabeelle.
23 reviews6 followers
April 11, 2011
Un début très lent, trop descriptif. Malgré tout une histoire intéressante et très réaliste d'un futur pas si éloigné.
Displaying 1 - 30 of 31 reviews

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