Sur l’île de Nanatsuke les jours s’écoulent paisiblement. Maître Handa accepte d’installer une télé dans son logement, il bichonne son potager et devient un acheteur compulsif alors que les enfants essaient d’imaginer leur avenir. À Tokyo, l’exilé Hiroshi trouve sa voie dans la restauration, sans cesser de penser à ses amis laissés sur l’île qui l’a vu grandir. Étrange de reprendre une série qui avait été annoncée comme terminée en 2018. Sept ans après, c’est quand même un vrai plaisir de retrouver maître Handa, Naru, Hiroshi et tous les enfants de l’île. Chaque chapitre est une mini-histoire, il n’y a pas de fil conducteur mais plutôt un enchaînement de situations indépendantes, sorte de chronique d’un quotidien loin du bruit et de la fureur du monde. De la tranche de vie feelgood sans prise de tête où l’humour est toujours bien présent. Rien de révolutionnaire mais les afficionados de la série (dont je fais partie) ne bouderont pas leur joie de retrouver l’île de Nanatsuke et la bonne humeur de ses (rares) habitants.