À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être
Marie Desplechin has written over thirty books for children and adults, and is published internationally. Enormously popular in her native France, she has twenty-two first cousins, feels most comfortable in the kitchen, and has always dreamed of living in the 19th century.
Un petit classique de la littérature enfantine (6-9ans) que je me devais de lire au vu de mon métier (libraire). Très bonne découverte, on suit la petite Verte, jeune sorcière qui ne veut pas l'être, et qui tente d'échapper a son destin. Un livre qui réunit 4 points de vue, celui de Verte, de sa maman, de sa grand mère, et de son ami Soufi. Ça sonne bien, c'est mignon tout pleins, alors je dis oui.
Une jolie BD qui saura plaire à tous les enfants, qui aborde la sorcellerie, mais pas que… et qui nous charme avec de très belles illustrations et une histoire un peu folle et amusante.
Verte a commencé sa vie avec cet incroyable prénom. Sa mère, Ursule et Sorcière de profession a ensorcelée l’employé de l’état civil pour que le papa n’appelle pas sa fille « Rose ». Parce que ce n’est pas un prénom pour Sorcière. Pourquoi pas Marron-CacaBoudin, aussi ? Puis Verte a continué son bonhomme de chemin, jusqu’au jour de ses onze ans. Elle venait d’entrer dans l’âge critique où les pouvoirs d’une future sorcière apparaissent. Cependant, Verte ne fait que penser aux garçons, et même pire : à vouloir se marier et à fonder une famille. Elle devient alors la cause des ennuis de cette pauvre Ursule qui s’en arrache les cheveux. Cette dernière envoie Verte chez sa propre mère, Anastabotte, dans l’espoir secret qu’elle saura la remettre dans le droit chemin.
Ce roman à quatre voix permet à chaque narrateur de développer son point de vue face à l’histoire… et de ne pas se gêner pour critiquer autrui; ce qui fait du livre, son très grand point fort. Le roman commence très fort avec les propos peu tendres d’une Ursule indépendante au caractère de cochon. J’avoue que l’humour, plus que cynique est un peu particulier aux premiers abords : les critiques fusent et ne sont pas forcément empreints d’un très grand amour envers son prochain. Cependant, l’histoire demeure fraiche et drôle.
Au travers des yeux des protagonistes, le livre traite avec légèreté des problèmes intergénérationnels, du passage de l’enfance à l’adolescence avec la construction de la personne, et bien évidemment des premiers amours ! Un livre plein de sentiments à mettre entre toutes les mains…
L'histoire raconte comment Verte, une fillette de 11 ans, a choisi de refuser d'entendre parler de lignée, de patrimoine, de succession et de leçon. La sorcellerie ? Très peu pour elle, merci.
Dépitée, sa mère Ursule convoque la grand-mère Anastabotte pour prendre la relève. Chaque mercredi, Verte se rend ainsi chez elle pour s'initier aux douces subtilités des sortilèges et des incantations. La fillette fait la moue, à la place elle souhaiterait qu'on lui explique pourquoi toutes les filles de son école sont folles de Soufi et pourquoi ce garçon lui donne un peu le tournis dans le ventre... Qu'à cela ne tienne, sa grand-mère convie le garçon à la maison pour partager le goûter. Quel embarras pour Verte, qui est pourtant ravie de découvrir un nouveau copain, drôle, sympa et fiable. Il est néanmoins convaincu d'avoir déjà croisé la jeune fille quelque part, en vacances, en colo ou à Bure-les-Templiers... tant son visage lui est bizarrement familier ! Tout à son apprentissage de sorcellerie, Verte continue de révolutionner son monde en invoquant un sort inattendu... pour retrouver son père ! Ursule et ses petits secrets n'ont qu'à bien se tenir.
Quelle lecture exquise, fabuleuse et drôle. L'univers de Marie Desplechin vu par Magali Le Huche est décidément en parfaite osmose ! J'ai beaucoup aimé son imaginaire, son trait d'humour, ses couleurs et son ambiance fantasque dans une bulle hors du temps. L'harmonie parfaite. ♥
Perhaps this was better in the original French and loses something in this translation. Because I'm still trying to figure out WHO this book is aimed at. Not much kid appeal, not a rich enough story for teens or adults.
This was a cute story for children, but the way it was narrated seems detrimental to the story. It goes through the same events from four different perspectives, each time shortening some aspects and expanding on others. While certain details were interesting, it made the book overall very repetitive. There is also not much plot to begin with, so the repetition seemed like a means to stretch out the story.
This was just an OK book - not spectacular or anything. In fact, the first part of the book (narrated by Ursula, the mother) was so snarky that I almost stopped reading it. For girls who want witch books this doesn't go into a lot of spells or magic as it's more of a story about families, but it would probably satisfy them.
Disappointing. I read this just after "La Guerre de Catherine" from the same publisher (rue de Sèvres) and even though the same theme of growing up and becoming who you are is present, it was not very successful as a book. It seemed too jumpy and didn't flow as a story so I thought it was originally published as serialized comics. I discovered at the end - thanks to the back matter again! - that these comics expanded on a book of the same name published by the école de loisirs. I guess kids can handle jumps in time and holes in stories better than adults. All that being said, I really liked the idea behind it and Verte's désire to find her own path, while accepting who she is and figuring out how to be a witch and still be herself and normal- still liking boys for ex- is charming. And I liked how the question of Soufi’s origins is addressed without being complicated. I was disappointed because there's potential for a deeper story behind it and even just a couple of extra panels here and there would've made the story richer and flow better.
At 11 years old Verbena hasn't shown any sign of being a witch and her mother, Ursula, is beside herself with worry. Ursula wants Verbena to be a witch like her and her mother. But all Verbena wants to is to be normal, she wants to know and hang out with the dad she doesn't know and be a regular person. Trying to prompt Verbena's magic Ursula's mother Anastabotte decides to spend the day with her on Wednesdays and teach her about being a witch. Verbena still isn't sure if she wants to be a witch, but with these new powers she might be able to find her dad.
This book was a favorite when I was in Elementary School. I loved the cover, and I loved the french-ness of it (it's originally a french book). It is charming and fun, it's short read and it contains multiple perspectives. I just adore it.
Livre lu en lecture du soir au long cours avec mademoiselle (au très long cours, même, étant donné que nous avions perdu le livre et ne l'avons retrouvé que récemment). Ce roman jeunesse est devenu un classique et le mérite amplement. Un style riche (qui a parfois peut-être un peu vieilli), des personnages fouillés, aux sentiments ambivalents. J'aurais adoré lire Verte à l'âge de l'héroïne ; Marie Desplechin dépeint si bien les affres de la préadolescence ! Ma demoiselle, qui en est pourtant encore bien loin, a beaucoup aimé et en redemande. 3,5 étoiles pour ce classique à lire mais qui ne restera pas non plus (pour moi) inoubliable.
Lu en lecture du soir avec mademoiselle après avoir lu "l'original", nous avons accroché autant l'une que l'autre. Cette version graphique nous livre une version rafraichie, dépoussiérée de l'histoire. Quant aux dessins de Magali Le Huche, ils créent un univers dans lequel il nous plaît de nous perdre.
Cette fois c'est décidé, on va finalement lire la suite !
Pour exister, pour trouver sa voix, la jeune Verte, qui est en début d’adolescence, doit souvent être en opposition à sa mère et sa grand-mère.
L’histoire est bien jolie, par contre je n’ai pas trouvé de différence particulière entre les voix des 4 narrateurs: Ursule la mère de Verte, sa grand-mère Anastabotte, Verte et enfin son meilleur copain Soufi.
Une bonne lecture jeunesse qui traînait depuis ien trop longtemps dans ma PAL !
Marie Desplechin est une auteure incontournable de l'école des loisirs. J'avais déjà lu certains autres de ces romans avec plaisir.
Ici, nous découvrons un trio de choc, 3 femmes, 3 sorcières, 3 générations qui vont confronter leurs points de vue au moment de l'entrée dans le "métier" de la petite dernière, Verte, 12 ans.
Three witches, three different points of view, that’s what you get in Poor Little Witch Girl by Marie Desplechin. And just for fun, Desplechin throws in a boys’ opinion, which makes for a great contrast because he has been sitting back observing all three witches.
The story begins with Ursula’s opinion and here we get the idea that she is selfish and spiteful for no reason at all. She is pushing witchery her 11 year-old daughter Verbena who wants only to be a normal girl. Next, we meet Anastabotte, Ursula’s mother and Verbena’s grandmother. This lady has got it going on! She dresses in red velvet with lizard-skin belts and wears lots of makeup with red lipstick and sounds like a joyful person to be around. When Anastabotte tells Ursula that she will take Verbena every Wedenesday to train her to be a witch. That’s when everything starts to go awry. Ursula never knows what grandmother and granddaughter have cooked up until it’s too late. After one day with Anastabotte, Verbena’s magic miraculously appears and dishes smash and crash all over the dining room. The smashing was entirely provoked by Ursula’s attempt to bully Verbena about becoming a witch once again. Nevertheless, this newfound development tickles Ursula to the core. By the way who’s going to clean up all those smashed dishes?
In all this mixing of potions and boiling of brews, enters the gentle and kind boy Soufi. In his own words, “I certainly noticed her. First, because of her name. I had already met lots of Roses, Violets, and Lilys. But this was the first time I had ever encountered a Verbena!” However, one thing he can’t figure out is who she reminds him of and this drives him crazy.
Will Soufi ever figure the resemblance out? Will Verbena ever want to be a witch? Will Ursula ever stop being such a witch? All of these questions and more will be revealed at the end of the book.
This book covers three generations of witches, with three completely different moods and minds and is a pure delight. Watch out for the dreamy blue haze that comes over you when read, you might think it’s a dream, but Soufi knows better.
This is Desplechin first book for children and was written entirely in French and then translated into English by Gillian Rosner.
Verte a onze ans et se sent déjà différente : déjà, elle s'appelle Verte (Violette ou Rose, pourquoi pas, mais Verte !), elle n'a pas de papa, elle n'a pas que très peu d'amis et surtout....surtout....c'est une sorcière. Comme sa mère et sa grand-mère avant elle. Mais Verte ne veut pas être une sorcière : elle veut être "normale" et se marier. Sa mère Ursule désespère du destin que sa fille se réserve et du fait qu'elle n'a toujours fait preuve d'aucun talent magique. A onze ans ! C'est une catastrophe : Verte ne sera donc jamais la grande sorcière qu'Ursule voulait qu'elle soit !
Heureusement, dans la vie de Verte, il y a son meilleur ami, le gentil et beau Soufi, et sa grand-mère fantasque, Anastabote. Grâce à eux, Verte connaît ses premiers émois adolescents (amicaux, familiaux, amoureux, identitaires). Marie Desplechin nous offre ici une belle parabole sur la différence et sur le passage de l'enfance à l'adolescence : comment vivre dans une famille monoparentale ? Comment grandir sans père ? Comment faire face à toutes ces émotions qui nous submergent ? Comment faire pour s'intégrer ?
L'auteur pose toutes ces questions et de nombreuses autres dans ce court roman, plein d'humour, de tendresse et de magie. Loin d'en donner les réponses, de donner un avis tranché ou moralisateur, Marie Desplechin ouvre la porte à la tolérance et à la différence.
Une plume fluide, légère, agréable et vive. On rit, on s'émeut. La structure du roman en 4 parties (Ursule, Verte, Anastabote, Soufi) est intéressante et on prend un plaisir infini à découvrir l'histoire selon les points de vue de Verte, Ursule, Anastabote et Soufi .
"Verte" peut rester aussi tout simplement un joli conte magique, sans forcément lui donner cette double lecture. Quelques grammes de douceur dans ce monde de brutes. Ce roman ravira petits et grands : JOUISSIF !