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Les Choses humaines

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Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

343 pages, Paperback

First published August 22, 2019

244 people are currently reading
6628 people want to read

About the author

Karine Tuil

23 books265 followers
Après des études de droit et un diplôme de l'Université Paris II, Karine Tuil est l'auteur de neuf romans, d'une pièce de théâtre et de plusieurs scénarios.
En septembre 2000 parait son premier roman Pour le Pire aux éditions Plon qui inaugure une collection "jeunes auteurs". Il relate la lente décomposition d'un couple. il est plébiscité par les libraires mais c'est son second roman, Interdit, (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d'un vieux juif - qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo. Il est traduit en plusieurs langues. Le sens de l'ironie et de la tragi-comédie, l'humour juif se retrouvent encore dans 'Du sexe féminin' en 2002 - une comédie acerbe sur les relations mère-fille, ce troisième roman concluant sa trilogie sur la famille juive.
En 2003, elle rejoint les Éditions Grasset où elle publie son quatrième roman Tout sur mon frère qui explore les effets pervers de l'autofiction (nommé pour les Prix des libraires et finaliste du prix France Télévision).
En 2005, elle publie Quand j'étais drôle qui raconte les déboires d'un comique français à New-York.
En 2007, elle publie Douce France, un roman social qui dévoile le fonctionnement des centres de rétention administrative.
En 2008, sort son septième roman, pour lequel elle reçoit la Bourse Stendhal du ministère des Affaires étrangères. Il évoque les jeux de pouvoir dans le milieu de l'édition à travers les prismes de l'identité. Il a fait partie des premières sélections du prix Goncourt, prix Goncourt des lycéens et du prix de Flore.
En 2010, son roman Six mois, six jours fait partie de la première et deuxième sélection du prix Goncourt 2010, de la première sélection du prix Interalié et du prix Goncourt des lycéens. Il a obtenu en 2011, le prix littéraire du roman news organisé par le magazine styletto et le Drugstore publicis.
Son neuvième roman intitulé L'invention de nos vies paraît en septembre 2013 à l'occasion de la rentrée littéraire aux éditions Grasset. Il est en cours de traduction en Allemagne et aux Pays-Bas

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289 (3%)
1 star
67 (<1%)
Displaying 1 - 30 of 761 reviews
Profile Image for Orsodimondo.
2,459 reviews2,432 followers
September 10, 2025
PROSPETTIVE DI VERITÀ



Il tema intorno al quale ruota il romanzo è uno stupro: se c’è stato o meno, c’è invece stato consenso o rifiuto, c’è stata violenza e costrizione…
I due personaggi coinvolti hanno all’epoca del fattaccio diciotto anni lei e ventuno lui. Si sono più o meno conosciuti quella sera, lui se l’è portata dietro a una festa di suoi amici. Hanno un doppio legame che va oltre quella circostanza: il padre di lei e la madre di lui vivono insieme e si amano molto.
Tuil ci mette centocinquanta pagine per arrivare allo stupro. In questa prima parte presenta i suoi personaggi accompagnando antefatti, storie personali e descrizioni con dialoghi che ho trovato spesso didascalici, e improbabili.
Nelle duecento pagine che seguono va in scena il processo: il ritmo diventa accelerato, il dialogo ci guadagna, in questa parte risulta credibile e verosimile, meno scritto e più parlato. Anche se al confronto vis à vis tra vittima e stupratore nelle prime 48 ore d’indagine io faccio fatica a credere.
Il #Metoo, Weinstein e il clima nato da quei fatti vengono spesso citati.


Suzanne Jouannet e Ben Attal, vittima e accusato.

Le cose umane secondo Karine Tuil sono molto poco umane.
Almeno è così che le percepisco io in base a come lei me le ha raccontate.
Mancando la “giusta distanza”, assumendo una posizione troppo lontana dai suoi personaggi, non riesce neppure una volta per un istante a iniettare un briciolo di empatia: anche se non dichiara la propria sentenza in modo esplicito, Tuil si dimostra molto giudicante – decisamente troppo per la mia sensibilità – e il suo romanzo risulta fortemente “a tesi”, con giudizio morale allegato, spiattellato su tutte le pagine, dalla prima all’ultima. Non tanto sul fatto in sé, sullo stupro e le rispettive responsabilità, quanto proprio su tutti i personaggi in scena, sulla loro vita e natura.


Charlotte Gainsbourgh e Pierre Arditi, i genitori dell’accusato.

Invece, grazie al buon film di Yvan Attal - attore sceneggiatore e regista, marito di Charlotte Gainsbourgh - e insieme sono i genitori di Ben Attal, qui convincente protagonista - ho avuto modo di vedere come la stessa storia possa essere raccontata meno dal piedistallo, con un punto di vista più prossimo, un occhio più coinvolto, un atteggiamento, questo sì, umano.
Nel film le cose umane risultano davvero tali, umane, di gente con pregi e difetti, vizi e virtù, verità e ipocrisie, persone sfaccettate.
Nel romanzo della Tuil, nonostante lei si prodighi a raccontare antefatti e a descrivere stati d’animo pensieri ed emozioni, tutto risulta come tagliato con l’accetta e deformato dalla scarsa simpatia che l’autrice nutre verso i suoi personaggi.


Mathieu Kassowitz, il padre della vittima.

Tuil dichiara nelle interviste che nei processi di violenza sessuale la linea di confine tra il bene e il male è sottile: però, a leggerla non si direbbe, lei non ha dubbi su dove finisce il bene e comincia il male.
Nella sua arringa finale l’avvocato difensore ricorda due concetti che sono basilari. Il primo è che il processo è dell’imputato, dell’accusato: è la sua sorte che si dibatte e si decide, non quella della vittima. Il secondo è una bella citazione da Nietzsche: Non c’è verità. Ci sono solo prospettive di verità.


Yvan Attal, regista e co-sceneggiatore del film, insieme alla moglie Charlotte Gainsbourgh: sono i genitori dell’attore protagonista Ben Attal.

PS
Trovo la copertina così brutta che mi piacerebbe assegnarle un premio.
Profile Image for charlie medusa.
593 reviews1,461 followers
March 7, 2022
3,5/5
On le sait, à ce stade, Karine Tuil n'aime rien tant que les romans contemporains à visée sociologique, les portraits de son temps brossés à l'aide de personnages-clés, aux types soignés et aux parcours caractéristiques de certaines dynamiques de l'époque que l'on traverse. Dans L'Invention de nos vies, elle s'interrogeait sur l'identité, l'idée de communauté, la réalisation des ambitions, dans L'Insouciance, elle questionnait une certaine forme de violence contemporaine, à la fois intime, politique et interculturelle, et ici, dans Les Choses Humaines, elle s'intéresse enfin aux dynamiques de genre, à la domination masculine, aux questions éminemment cruciales du consentement et de sa "zone grise", et enfin du viol. Un sujet plus qu'épineux, qu'elle lie - de façon assez pertinente - avant tout au thème des luttes de pouvoir et des déséquilibres d'influence.

Les Choses Humaines est donc l'histoire d'un scandale, d'une déchéance, d'une impossibilité à réconcilier deux visions d'un même fait. D'un côté, l'accusé, pour qui la relation sexuelle en question était presque un non-événement, un échange consentant à un moment donné qui ne lui aurait jamais laissé de véritable souvenir si la justice ne s'était pas saisie de l'affaire, et de l'autre, la victime, qui dénonce un viol et fait part d'un traumatisme dévastateur.

Le roman repose presque entièrement sur le sujet de l'ambivalence, de la dualité, de l'ambiguïté. Les deux parties reçoivent exactement le même traitement, la même considération, le même poids dans les négociations. On éclaire les deux versions des faits en leur accordant le même crédit, on les rend toutes deux plausibles, sans rien taire de la souffrance sans nom de la victime, mais sans jamais non plus montrer quoi que ce soit chez l'accusé qui pourrait indubitablement prouver sa culpabilité. En tant que lecteur, on est immergé dans un malaise sans nom, à la fois enclin à soutenir la victime, et malgré tout régulièrement pris de doute : de quoi parle-t-on, au fond ? Qui a raison ? L'agresseur supposé avait-il vraiment conscience de ce qui s'est passé - et qu'est-ce qui s'est passé, au juste ? Ne pas réaliser que l'autre partie n'était pas consentante le rend-il plus ou moins coupable ?

L'autrice parvient avec une efficacité redoutable à maintenir son lecteur dans un tiraillement déchirant, qui le pousse à engloutir tout son récit d'une traite, effaré, malmené, mais malgré tout magnétisé par le besoin de savoir, de se faire opinion et de faire justice, au moins en lui-même. Elle s'attache à décrire la très controversée et très insaisissable idée de la "zone grise", de ces cas entre-deux dont rien ne permet vraiment de trancher de la gravité, de toutes ces affaires où le coupable a tous les airs de l'être sans que jamais on ne puisse en avoir l'intime conviction. En cela, Les Choses Humaines réussit son pari, soulignant cette situation de doute sans jamais aller remettre en doute la parole de la victime, sa souffrance, ni son besoin de réparation, ou au moins de reconnaissance. Le roman ne va jamais non plus questionner certaines données incontestables, telles que la relation déséquilibrée entre hommes et femmes, l'écrasante majorité d'hommes accusés de tels actes, la cruauté de ces jugements, qui peuvent parfois mener à une exposition presque indécente. On peut peut-être regretter que certains points ne soient pas vraiment abordés, comme les défaillances biais de la justice envers les femmes spécifiquement, ou le fait qu'une infime minorité de cas de viols font l'objet de plaintes, et encore moins de jugements. Le roman peut ainsi donner l'impression d'un procès qui se fait "automatiquement", quand la réalité est souvent infiniment plus complexe. Le tout fait preuve d'un véritable équilibre malgré tout. C'est un "roman de son époque", balancé, exhaustif, inquisiteur.

On peut regretter une certaine froideur, un côté assez superficiel du propos, avec une écriture toujours très fonctionnelle qui ne permet pas vraiment de percer la carapace des apparences. On pointe très bien du doigt ce qui ne va pas, on le décrit avec une belle précision, mais le tout semble parfois un peu vain. Les personnages sont avant tout faits pour rentrer dans un certain profil socio-professionnel (le vieux journaliste blanc et riche qui se refuse à quitter une situation qu'il s'est construite tout seul, l'intellectuelle qui peine à établir ses convictions, le fils à papa complètement torturé par le besoin de faire aussi bien que son père, la jeune fille muselée par une éducation religieuse extrêmement stricte), et l'intrigue donne un sentiment de "recette parfaite" minutieusement déroulée, sans véritable réalisme, sans corps, sans surprise, sans aspérités, une sorte de cas d'école analysé avec intelligence, mais qui n'arrive finalement pas à donner de véritables lignes de conduite sur les solutions à mettre en place dans la vraie vie, les conduites à adopter, les situations que l'on risque de rencontrer. Les Choses Humaines est indéniablement une oeuvre réussie, notamment dans sa seconde partie consacrée au procès, un long, pénible, insoutenable moment littéraire où la plume de l'autrice rend à merveille la tension et le malaise de toute une société, mais il ne parvient pas - encore - à être plus qu'un parfait produit littéraire bien pensé, pesé sous toutes les coutures. Ça reste, quelque part, un peu trop mécanique, logique, pragmatique, quand on sait que la réalité est souvent bien plus brouillonne, chaotique et débordante de choses humaines sales, vicieuses, et tellement loin d'être harmonieuses.

https://mademoisellebouquine.blogspot...
Profile Image for Celestina1210.
594 reviews97 followers
February 18, 2024
Ce livre qui a reçu le prix Goncourt il y a quelques années est qui évoque un sujet difficile le viol ou plutôt la dissection de la société contemporaine. Nous avons un narrateur omniscient avec une focalisation interne, il nous plonge dans les pensées des personnages, la seule personne que l’on perçoit à travers les yeux des personnages c’est la victime et pourquoi me direz-vous je pense en grande partie parce que ce n’est pas le sujet à proprement parler du livre, c’est cette société qui ne sais pas réagir face au viol. On voit les bassesses de cette caste supérieur Alexandre ne m’a jamais inspiré pas la moindre once de sympathie. Il croit qu’il est au dessus qu’il est mieux parce que lui est promis à un brillant avenir à Stanford. Pour ma part la plaidoirie finale de l’avocat de Mila m’a convaincue je suis d’accord avec lui il ne comprend pas pourquoi Mila ne voudrait pas de lui. Il est aussi pathétique que son père, il pense réellement avoir réussi sa vie mais toutes ses décisions ont toujours été motivées pour être à la hauteur de ses parents, il ne voit même pas à quel point il est paumé dans sa vie, il est immature. La seule pour laquelle j’ai ressenti de l’empathie c’est pour claire la mère comment arriver à vivre en se disant que son fils a violé une jeune femme en tant que femme qui défend les droits des femmes alors oui on pourrait m’objecter qu’elle reste à ses côtés mais la je ne suis pas entrain de parler d’un mari mais d’un fils de sa chaire que ferions nous à sa place? Admettre la vérité est un acte de courage énorme mais peut- être que cette vérité la tuerait il n’y a pas de mauvaises réponses ou de bonnes réponses. Il n’y a que des êtres humains imparfaits qui tentent de survivre
Profile Image for Marion.
164 reviews59 followers
September 4, 2024
Packend und bewegend!
In einem Rutch durchgelesen!
Super ausführliche Rezension von Charlotte- muss ich hier nicht wiederholen 😊
Profile Image for Mairita (Marii grāmatplaukts).
677 reviews216 followers
April 22, 2023
Šis nav emocionāli patīkams vai sajūsminošs romāns un tāpēc 5 zvaigznes neliktu, tomēr autore ir meistarīgi uzrakstījusi par sociāli būtisku, sarežģītu un sāpīgu tēmu, pretnostatot arī divus sociālos slāņus, izveidojot dziļus psiholoģiskos portretus, niansēti parādot notikumus un aprakstot tiesas procesu, pierādījumus un visu pārējo tik ticami, ka mazāk par 5 nevaru dot. Man bija daudz jādomā.
Profile Image for Patricia.
1 review4 followers
July 1, 2020
ENGLISH SPEAKING READERS: DO NOT READ. This is a vague attempt at explaining the Brock Turner case to an uneducated French audience

Je suis très étonnée de voir autant de critiques élogieuses car j'ai trouvé que c'était un roman très maladroit et caricatural. Pour les lecteurs n'ayant pas entendu l'affaire Brock Turner (un viol à Stanford derrière une benne à ordures...tiens donc), il y a peut-être un intérêt.
Personnellement je m'étais beaucoup intéressé à cette affaire et ce récit m'apparait donc comme très bancal. Tous les personnages sont antipathiques et plats. Mila Wizman est une bien piètre double de Chanel Miller et son billet de blog une bien pâle copie de la lettre qu'avait adressée Chanel Miller (à l'époque connue sous le pseudo Emily Doe) à son agresseur.
C'est le premier livre de Karine Tuil que je lis, sa plume ne m'a pas transportée et je trouve qu'elle s'est livré à un exercice étrange. C'est une retranscription d'un viol qui avait fait sensation aux Etats-Unis, elle tente de transposer l'histoire à Paris mais ça ne marche pas, alors que pourtant il y a un vrai sujet à creuser concernant la zone grise du consentement en France, le pays de la drague, où des personnalités ont appelé à la liberté d'importuner, où la culture du viol est encore bien vivante. On aperçoit ces problématiques par le prisme de Claire, une féministe convaincue tiraillée entre ses convictions et l'amour filial, mais la structure du roman fait que ces analyses ne sont que superficielles.

In fine, l’autrice préfère se concentrer sur l’accusé et sa famille, alors qu’il aurait été possible d’examiner l’ambiguïté des accusations d’une autre manière. Bref, j’ai détesté.

Profile Image for Vanja Šušnjar Čanković.
372 reviews140 followers
October 10, 2021
Nije ovo knjiga neke velike književne vrijednosti, odmah da završim s tim. Tema jeste aktuelna i važna, to je neosporno, ali nisam sigurna da je autorka uspjela poslati poruku koju je namjeravala. Nisam zadovoljna. Dakako, pitka je, brzo se pročita, podstiče na razmišljanje, sve to stoji, ali moj sveukupan utisak je prilično mlak. Bez namjere da potcijenim dobre namjere koje su jasne i ciljale su ka tzv. društvenoj angažovanosti, ovo štivo ne zahtijeva mnogo misaonog naprezanja, prolazno je, ostalo je na nivou onog "za plaže".

Shodno svim tim me too i sličnim pokretima, izražavanjem sopstvenog mišljenja na tu temu, u stalnom sam riziku da budem etiketirana kao muški šovinista, stoga ću ga i sad zadržati za sebe. Nažalost, čak i knjige poput ove su samo bezuspješan pokušaj, pritom vrlo neubjedljive argumentacije, podsticanja na konkretnu akciju. Što je velika šteta. Da bi feminizam izazvao snažnu reakciju, mora da bude temeljniji, ozbiljniji, ubjedljiv do boli.

Podsjeća na seriju The Morning Show koja je, doduše, daleko kvalitetnija, pa eto lijepe preporuke ako niste imali priliku da je pogledate.
Profile Image for Austra.
809 reviews115 followers
April 28, 2023
Mēneša sākumā izlasīju šo Jānis Roze izdoto grāmatu, bet man vajadzēja pāris nedēļas, lai noformulētu savas domas. Īsumā - man ir dalītas jūtas attiecībā uz šo grāmatu, bet, jā - ir jābūt darbiem arī no šādas perspektīvas. Noteikti ir vērts gan izlasīt, gan diskutēt par tajā paceltajiem jautājumiem.

Šoreiz slinkums izplūst garāk te, tāpēc izvērstā versija tikai blogā - https://oysternotes.wordpress.com/202...
Profile Image for Milena.
182 reviews76 followers
December 27, 2019
Ovo je knjiga koju samoinicijativno nikad ne bih uzela u ruke, ali - dopala mi se. Karin Tuil je završila studije prava pre nego što se (vrlo uspešno) bacila u spisateljske vode: centralna tema ovog romana jeste sudski proces u vezi seksualnog nasilja (donekle inspirisan Stanfordskom aferom iz 2016) ali koji sa lakoćom povezuje i terorističke napade u Francuskoj, novogodišnje seksualne napade u Kelnu, razliku socijalnih klasa kao i religija, ‘ejdžizam’, opšteprisutnost društvenih mreža (Tvitera, Instagrama, Fejsbuka), #MeToo pokret, raskol u okviru feminističkog miljea i - potpunu ljudsku otuđenost.

Žan (izuzetno poznati politički novinar, opsednut time što stari i sopstvenim imidžom) i Kler (poznata feministička spisateljica, nije baš kao da joj se imalo dete) Farel, zajedno sa sinom Aleksandrom (uspešan student inženjerstva na Stanfordu) formiraju jednu blistavu i uspešnu bilbord-porodicu (ovde mi se već bacala pegla od opisa knjige jer ja najviše volim knjige o obično-neobičnim ljudima, servirkama doručka u hotelima od dve zvezdice, noćnim portirima, a ovo štancovanje ‘uspešnih’ mi je dosadno).

Sve je sjajno-bajno, dok Aleksandar ne bude optužen za silovanje (i to Mile iz ortodoksne jevrejske porodice, i iz niže socijalne klase). Opsa! Mediji jedva čekaju sa ih raščereče, pogotovo jer se Žan zamerio svom dotadašnjem televizijskom direktoru, a i Kler je imala nespretne izjave da su silovanja u Kelnu produkat islamske kulture gde je žena objekat. Šta ćemo sad?

Počinje dugotrajan sudski proces, nezamislivo uplitanje društva u isti - jer to više nije suočavanje interpretacije događaja koji se odigrao između dvoje mladih ljudi (da li je seksualni odnos bio pod prisilom ili ne), nego i suočavanje socijalnih klasa (vidljiva je razlika u lakoći i eleganciji izražavanja žrtve, psihički fragilne i sa jedva završenom srednjom školom kao i optuženog, samouverenog mladića sa elitnim obrazovanjem pred porotom), kao i belih mladih briljantnih muškaraca koji su zaštićeni kao beli medvedi pravosuđem (“dajte da mu ne upropastimo blistavu budućnost”) u odnosu na žene (“pa ono, dobila je šta je tražila, nije se opirala ili vrištala”). Situaciju ne olakšavaju i izmišljeni događaji koje je Mila iznela, ubeđena da joj niko neće verovati.

Seksualno nasilje ostaje i dalje ‘siva zona’ u pravosuđu, i njegova medijatizacija je aktuelna više nego ikada u aferama koje nisu više samo uzrok socijalnih dešavanja, već i njegova posledica.
Profile Image for Jin.
840 reviews147 followers
September 29, 2020
Ich hatte durch die Kurzbeschreibung eigentlich eine doch andere Geschichte erwartet, aber es war trotzdem eine gut geschriebene, aufweckende Geschichte über die heutige Gesellschaft.
Anhand der Familie um Jean Farel, eine Medienberühmtheit, seine jüngere zweite Frau, Claire, und deren gemeinen Sohn, Alexandre, wird die französische Gesellschaft um die Elite auseinander genommen um am Ende doch wieder dort zu laden, wo man vorher war.
Die Geschichte fing auch relativ harmlos an, bis dann ab der Mitte alles in sich zusammen stürzte. Es war wie wenn man nicht von einem Autounfall wegschauen kann.

Insgesamt fand ich es toll, dass man aus der Sicht von Claire und Jean immer verschiedene Perspektiven der gleichen Szene hatte, jung gegen alt, Mann gegen Frau. Es waren nicht nur diese beiden, sondern auch die verschiedenen anderen Rollen, die im Buch zur Sprache kamen. Ich konnte allerdings keine Beziehung zu Adam und Mila aufbauen, weil sie so (welt-)fremd gewirkt haben, aber war trotzdem erschüttert über das Ende, was Mila dulden musste (ohne zu viel vorweg nehmen zu wollen).
Das Buch behandelt viele alltäglichen Dinge, die Leute heutzutage beschäftigen und schafft es reale Tatsachen und soziale Medien klug in die Geschichte einzubinden. Es hat sich angefühlt, als wäre man tatsächlich ein Teil dieser Gesellschaft, ein Abschnitt aus dem heutigen Lebens. Allerdings könnte ich mir vorstellen, dass man Probleme hätte sich in dieses Buch hineinzuversetzen, wenn man sich nicht in der französischen Geschichte der letzten Jahre nicht auskennt.

Eine Zeitlang sprachen sie beide nicht, und ihr Schweigen war wie eine stumme Würdigung des erdrückenden Kreislaufs der Melancholie, des steten Wechsels zwischen Akzeptanz und Auflehnung und dem Wunsch nach einem Neubeginn

Die Schreibweise ist sehr elegant und auf den Punkt gebracht, und ich fand die Charaktere nachvollziehbar. Ich persönlich fand die Passagen der sehr langen Monologe (z.B. von den Psychologen) aus den Verhandlungen etwas aus dem Zusammenhang gerissen. Den langen Monolog von Jean könnte man vielleicht seinem Charakter zuschreiben und die Schlussplädoyers könnte man auch noch so hinnehmen, aber der Rest der Verhandlung war dann doch etwas lang.

** Dieses Buch wurde mir über NetGalley als E-Book zur Verfügung gestellt **
Profile Image for Carlo Hublet.
731 reviews8 followers
October 25, 2022
Un viol. Suivi de jugement. Déjà un succès, dans la majorité des cas et dans la vie réelle, il n'y a pas jugement, rarement plainte...
Analyse apparemment objective du fonctionnement de la justice en France. Description des états d'âme du jugé et de la victime. Le garçon, de famille riche, influente, très intelligent: "Non, j'ai rien fait, moi, elle voulait bien, mais, oui, bon, j'ai éte un peu indélicat", dit sur le ton de "j'aurais dû partager le chocolat avec mon petit frère, je le ferai la prochaine fois, d'accord, bon, je peu retourner jouer avec mes copains?"
La victime: effondrée, démolie. Entrée par erreur dans cette fête de gamins méprisants ayant la puissance de l'argent pour seul critère de valeur, elle, la jeune femme sous la coupe d'une mère juive hyper intégriste, pas vraiment la bonne préparation pour débarquer là. Avec des failles aussi, un passé plus inattendu qu'attendu au départ du procès.
Bien mené. Mais récit très froid, très clinique.
Profile Image for Robert.
114 reviews26 followers
August 19, 2021
Poate prea vulgară sau poate prea omenească,dar totuși umană.
Karine Tuil reușește să ofere cititorilor o carte relativ scurtă,dar bine închegată și chiar cu un ușor suspans.
Personajele sunt bine conturate ,dar există șanse mici ca cititorul să se atașeze în vreun fel de ele și totuși,în ciuda acestui aspect cartea poate râmâne mult timp în mintea celui care o citește.
Devine la un moment dat genul de carte pe care o urăști și o iubești în același timp.

4,25/5
Profile Image for Tuti.
462 reviews47 followers
September 14, 2019
prix goncourt 2019 longlist
prix femina 2019 longlist
(read in french) excellent new novel by karine tuil, part of the french rentrée 2019 - hope it will be translated soon into english too. very timely story of a prominent family in paris - jean farel is a 70yrs old reporter and host of one of the most important political talks on tv, his wife claire is a well-known essayist who, as the novel opens, wrote a very controversially discussed article about the sexual abuse problems in cologne - and alexandre, their 21 year old son, a brilliant student in stanford, home in paris for a short time. in this only apparently happy and successful family, drama errupts by means of a rape accusation with ensuing multiple and extreme mediatic and legal implications at the absolute hight of the #metoo debate.
the novel is very fast paced, the author doesn‘t really waste time on literary language, and sometimes there is a bit too much tell instead of show - but for me it worked very well, it‘s intelligent, the characters and the subject are very contemporary, it explores important themes and it‘s definitely a talk of the town novel which proves worth the buzz.
Profile Image for Linda.
213 reviews86 followers
July 12, 2023
“Pārvērtības, ko piedzīvo pēc izciestiem pārbaudījumiem - klasiskas un iepriekšparedzamas, toties īstas.”

Asredzīgs, gudrs un tiešs stāsts par to, kas notiek, kad Parīzes augstākās sabiedrības ģimene nonāk mediju un visas valsts uzmanības krustugunīs: viens no ģimenes vīriešiem tiek apsūdzēts izvarošanā.

Stāsts, kura laikā es uzdevu sev daudzus jautājumus un uz tiem atbildēt nemaz nebija tik vienkārši: mīlestība, draudzība, nodevība, karjera un uzticēšanās - kas krīzes situācijās ir svarīgākais un kas paliek “aiz svītras”?

Grāmata pārsteigums - laikam jau, pirmāmkārtām, vāka dēļ, kurš radīja pilnīgi citas gaidas par saturu. Tāpat arī pirmā stāsta puse bija atšķirīga no otrās - abas vienlīdz aizraujošas un provocējošas.

Raiti lasījās, izcils Intas Šmites tulkojums - valoda un teksts kā bauda! Grāmatu iesaku arī, ja iestājies “reading slump” - tā spēs atmodināt un sapurināt pat tos, kas iegrimuši dziļi nelasīšanas purvā.
Profile Image for Charlotte.
139 reviews27 followers
August 12, 2024
Das Ehepaar Farel hat alles: Prestige, Reputation, den perfekten Sohn, Alexandre, der Marathon läuft und in Stanford studiert. Claire Farel ist eine gefeierte Essayistin, Jean Farel der Stern des französischen Polit-Fernsehens. Doch hinter der Fassade bröckelt es mehr und mehr: Jean liebt eine andere Frau, umgibt sich aber gleichzeitig mit jungen „Dingern“, um sein eigenes Altwerden zu vergessen, das er manisch zu vertuschen und verzögern versucht. Claire gerät zwischen die Fronten des Feminismus und der Flüchtlingsdebatte nach einem Interview zu den Kölner Vergewaltigungen 2015/ 16. Alexandre liebt die falsche Frau und kann nicht mehr atmen vor Leistungsdruck.

Als schließlich die Polizei mit einer Anzeige wegen Vergewaltigung vor der Tür der Familie steht, reißt der gewebte Teppich der Lügen und Show auf dem die Farels seit Jahrzehnten in der Öffentlichkeit stehen gänzlich ein.

Das Buch wurde mir in einer schönen kleinen Buchhandlung in Wien mit dem Namen „metamorphose. Erlesene Auswahl“ empfohlen. Ich hatte von Karine Tuil bereits „Die Gierigen“ gelesen. Auch wenn es eine Weile her ist (und ich damals nur Sterne vergab und generell eher keine Rezensionen schrieb), erinnerte ich mich, dass ich es sehr gut und eindringlich fand. „Menschliche Dinge“ hat mich in kürzester Zeit völlig vereinnahmt und ich habe das Buch fast in einem Stück gelesen. „Sogwirkung“ ist wohl das richtige Wort. Der Schreibstil ist toll, sehr fließend und sehr intelligent. Die Charaktere sind alle sehr abgründig und einsam auf ihre Art und Weise. Das Setting in der Pariser Medien- und Politikwelt hat mir sehr zugesagt. Ich hatte durchgängig Bilder im Kopf.

Die Geschichte baut sich nach und nach auf, man begleitet alle drei Farels immer mal wieder und lernt sie kennen. Die Schlüsselszene lässt auf sich warten, was ich persönlich total überraschend und gut fand, denn bis dahin war man schon total im Geschehen. Darauf folgt dann plötzlich eine Verdichtung der Ereignisse, die den Höhepunkt in einem 4-tägigen Gerichtsprozess findet. Monologische Plädoyers, die ganze Kapitel umspannen, das Erleben des Prozesses gefühlt in Echtzeit. Ich fand es genial und konnte nicht aufhören.

Zeitlich ordnet sich die Vergewaltigung kurz vor der #metoo-„Revolution“ ein. Tuil adressiert dies unfassbar klug und realistisch. Ihr fiktiver Fall Farel ist ein Testament für alles, was in dieser Debatte schief läuft. Ich will nicht spoilern, aber selbst das Ende ihres Buches und der Fokus auf die eine Person neben dem Nicht-Fokus auf die andere sind so schlau konstruiert. Tuil erwähnt in ihrer Danksagung einen Vergewaltigungsprozess in Stanford, und borgt sich davon die Aussage des Vaters des Angeklagten, der sagte, sein Sohn solle nicht wegen „20 minutes of action“ ins Gefängnis gesteckt und sein Leben ruiniert bekommen. Was diese 20 Minuten der Frau angetan haben, kommentiert er nicht.


Für mich ist dieses Buch mal wieder ein 5 Sterne Highlight. Ich habe mich über Stunden tief in einem Sog, in Paris im Kreise der Farels und im Gerichtssaal befunden. Das Buch ist nuanciert, intelligent und wichtig.
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August 13, 2020
Rezensionsexemplar

INHALT

Es gibt kaum eine Familie, die in Frankreich so viel Einfluss und Macht haben wie die Farels: Jean Farel ist ein prominenter Fernsehjournalist, seine Frau Claire eine Intellektuelle und sehr bekannt für ihr feministisches Engagement. Ihr gemeinsamer Sohn Alexandre ist guatussehend, sportlich, intelligent und studiert an einer Elite-Uni in Amerika. Eigentlich könnte diese Familie wie aus dem Bilderbuch sein, doch dieser Traum zerplatzt sehr schnell. Eines Morgens steht die Polizei bei den Farels vor der Tür, denn eine junge Frau hat Anzeige wegen Vergewaltigung erstattet und die glanzvolle Fassade der Farels beginnt langsam zu zerbröckeln.
Inspiriert vom „Fall Stanford“ und vor dem Hintergrund der #MeToo-Debatte, erzählt Karine Tuil in Menschliche Dinge von einer Gesellschaft, die nur auf Leistung und Selbstdarstellung achtet und sich letztlich jeder das nimmt, was er haben will.


Es war recht spontan, dass ich „Menschliche Dinge“ bei NetGalley angefragt habe. Es hat mich sehr interessiert, wie die französische Autorin Karine Tuil den „Fall Stanford“ und die #MeToo-Debatte in einen fiktiven Fall eingepasst hat. Man kann sich also bereits vorstellen, wie und auf welche Art und Weise das Buch verlaufen bzw. ausgehen wird. Dennoch ist der Weg dorthin interessant für mich gewesen und aus diesem Grund wollte ich „Menschliche Dinge“ lesen.

Zunächst muss ich sagen, dass mich das Buch doch auf eine ganz andere Art und Weise angestrengt hat. Ich hatte recht große Probleme mit den Protagonisten des Buches, denn sie bewegen sich weit außerhalb meiner Erreichbarkeit in einer Elite-Gesellschaft Frankreichs. Wir lesen die Geschichte hauptsächlich aus der Sicht von Claire, Jean und Alexandre Farel, was es mir wirklich sehr schwer gemacht hat irgendwo einen Sympathieträger zu finden. Tatsächlich gelang es mir letztlich nicht wirklich die Farels zu mögen. Natürlich ist es nicht Sinn eines Buches, dass man die Protagonisten mag, es fällt mir aber doch leichter ein Buch zu lesen, wenn ich einer Person gerne folge. So hatte ich grundsätzlich schon eine Abneigung gegen die handelnden Personen, wollte aber dennoch wissen, was aus ihnen wird.

Jean Farel ist der Vater von Alexandre und bereits über 70. Er ist ein Urgestein des Fernsehjournalismus und noch immer recht erfolgreich. Doch seine Methoden, wie er an dem Erfolg festhalten kann und wie er sich seine Macht sichert, sind alles andere als moralisch vertretbar. Auch die Art und Weise wie er mit weiblichen Kolleginnen umgeht, grundsätzlich wie er Frauen betrachtet, ist die Ansicht eines alten weißen Mannes, der zu viel Macht hat. Er sieht nicht, wie er seine Stellung und Macht missbraucht hat, um mit jungen Frauen Sex zu haben. Er sieht nicht, wie demütigend er sich verhält, verteidigt alles und möchte nicht einsehen, was um ihn herum geschieht. Er ist so sehr an Macht und Geld interessiert, dass es ihm auch egal ist was mit seiner Frau und seinem Sohn ist. Es ist deshalb auch wenig verwunderlich, dass Claire und Jean sich trennen. Seine Frau ist sehr viel jünger als Jean und die Liebe der beiden ist längst in Vergessenheit geraten. Sie gehen getrennte Wege, sind aber freundschaftlich und durch ihren Sohn noch immer verbunden. Dass Jean sowieso ein Doppelleben führt, von dem tatsächlich niemand etwas weiß, spielt dabei überhaupt keine Rolle. Es ist ihm egal, ob Claire bei ihm bleibt, solange sein Ansehen nicht darunter leidet. Jean ist einfach ein furchtbar unreflektierter, fast schon ekelhafter alter Mann, der denkt er könne niemals sterben, niemand könne ihn ersetzen und er hätte all das Gute und Tolle ins französische Fernsehen gebracht. Er ist davon überzeugt, dass er sich nie etwas zu Schulden kommen hat lassen und hält an seiner Meinung eisern fest. Ihm ist auch nicht klar, dass die #MeToo-Debatte keine Modeerscheinung ist, sondern eine ernst zu nehmende Diskussion, die ihm mehr als nur schaden könnte.
Jean war für mich mit Abstand der schlimmste Charakter in diesem Buch, denn er hat keinerlei Einsicht gezeigt. Für ihn ging es nur um Karriere, Geld, Macht und letztlich auch um das jung bleiben durch junge Frauen. Letztendlich ist ihm nur wichtig, wie er in der Öffentlichkeit da steht und wie die Wahrnehmung auf ihn, den großartigen Jean Farel ist. Auf die Vergewaltigungsvorwürfe reagiert er unterkühlt, ist sich aber sicher, dass sich alles zum Guten wenden wird, schließlich war das alles überhaupt nicht so, wie die junge Frau sagt und dessen ist er sich sicher. Er glaubt seinem Sohn und unterstützt ihn, redet die Vergewaltigung runter, nimmt das Leid der jungen Frau überhaupt nicht ernst und versucht letztlich den Kopf seines Sohnes mit Floskeln aus der Schlinge zu ziehen. Es war einfach furchtbar zu lesen, vor allem vor dem Hintergrund, dass es genau so hätte passieren und gesagt werden können. Vermutlich wurde das alles auf irgendwelche schon so gesagt, was das alles, in meinen Augen, umso erschreckender und furchtbarer macht.

Claire Farel setzt sich eigentlich mutig für Feminismus ein. Sie schreibt Essays und Bücher, nimmt immer Stellung zu feministischen Themen und möchte Frauen helfen, sich zur Wehr zu setzen. Dabei scheint sie selbst auszublenden, dass ihr Ehemann genau das Gegenteil verkörpert. Sie selbst lebte mit jemandem zusammen, der überhaupt nichts für Feminismus übrig hat. Und Claire ignoriert dies, in meinen Augen, geflissentlich. Zwar trennen die beiden sich im Verlauf des Buches, doch letztlich sind sie noch immer verbunden und Claire schafft es auch nicht sich wirklich zu lösen. Vor allem die Vergewaltigungsvorwürfe gegenüber ihrem Sohn werfen die Essayistin völlig aus der Bahn. Alles wofür sie sich sonst eingesetzt, wofür sie gekämpft und gesprochen hat, wendet sich letztlich gegen sie. Und Claire kann sich davon nicht frei machen. Natürlich ist Alexandre ihr Sohn und irgendwo ist es verständlich, dass sie versuchen muss, auf seiner Seite zu sein. Aber letztlich kann sie nicht leugnen, was geschehen ist und sie hätte sich, in meinen Augen, deutlicher positionieren müssen und auch können. Sie muss ihren Sohn nicht verteidigen, um ihn dennoch zu lieben. Natürlich wünscht man sich für sein Kind nur das Beste, doch wenn etwas so Schreckliches geschieht, sollte es nicht unter den Teppich gekehrt werden, sondern Gerechtigkeit entscheidend sein. Dies war bei Claire aber nicht der Fall. Sie wirft ihre eigenen Werte und Überzeugungen letztlich über Bord, um ihren Sohn zu unterstützen und das tut ihr nicht gut. Sie verändert sich, verschließt sich, veröffentlicht nicht mehr und zieht sich komplett zurück. Für sie ist eine gesamte Welt zusammen gebrochen und aus ihrem schlechten Gewissen heraus, kann sie sich nicht mehr befreien. Sie zerbricht daran und das, obwohl sie sich letzten Endes ihr eigenes Grab geschaufelt hat. Claire ist der Charakter der Geschichte, der mir am meisten Leid getan hat. Sie wollte verzweifelt das Richtige tun aber wurde aufgrund der Vorwürfe bewegungsunfähig. Alles, was sie eigentlich früher ausgemacht hat, wurde über Bord geworfen, weil sie sich an ihren Sohn gehalten hat.

Alexandre Farel ist derjenige, der sich den Vorwürfen einer Vergewaltigung stellen muss. Ich mochte den verwöhnten Studenten von Anfang an nicht, denn er nutzt seine Stellung und Macht jederzeit aus. Für ihn ist klar, dass er privilegiert ist und sich deshalb alles mögliche herausnehmen kann. Er sieht überhaupt nicht, dass seine Einstellung ihn letzten Endes zu Grunde richten kann. Alexandre ist aalglatt, fast schon gewissenlos und das hat er wohl seiner Erziehung zu verdanken. Weder Claire noch Jean hatten die Zeit oder Geduld sich richtig um ihren Sohn zu kümmern. Wichtig war, dass er Leistung bringt und erfolgreich wird, genau wie sie. Deshalb wurde er vernachlässigt, geschlagen und unter Druck gesetzt. Eine glückliche Kindheit hatte Alexandre nicht und sein Vater hat ihm immer und immer wieder vorgelebt, wie man sich Frauen gegenüber verhält. Alexandre übernimmt dies. Ihm ist letztlich egal wie sich die Frauen fühlen, mit denen er sich umgibt und das trägt er auch nach außen. Er bekommt das, was er will. Immer. Gleichzeitig wirkt er aber wie ein tief unglücklicher junger Mann, der verzweifelt versucht irgendwie seinen Platz zu finden. Alexandre weiß, dass er bei seinen Eltern eigentlich nicht gewollt ist, dass er auf sich selbst gestellt ist und irgendwie erfolgreich werden muss, um den Ansprüchen seinen Eltern gerecht zu werden. Für ihn ist es letztlich wichtig Leistung zu bringen, komme was da wolle. Ich hatte das Gefühl, er weiß weder was es bedeutet glücklich zu sein, noch wie sich wirklich Liebe anfühlt. Er ist ein zutiefst egoistischer Mensch, der sich nimmt, was er will ohne Rücksicht auf Verluste. Das lebt er aus und deshalb ist es nicht weiter verwunderlich, dass der Vergewaltigungsvorwurf gegen ihn erhoben wurde.

Vor allem der geschilderte Prozess ist mir im Gedächtnis geblieben. Der Druck der Medien, die gesellschaftliche Diskussion, die Spannungen, die durch die Bekanntheit der Familie Farel entstanden sind. Allgemein das Interesse an diesem Prozess. Es ist vor allem für Mila, die junge Frau, die Anzeige erstattete, eine absolute Tortur. Sie muss sich immer und immer wieder schrecklichen Fragen stellen. Sie muss immer und immer wieder erzählen, was ihr widerfahren ist, nichts bleibt ihr erspart und das zwei Jahre nach der Tat, denn erst da kam die Anzeige vor Gericht.
Für mich war es kaum zu ertragen zu lesen wie die junge Frau dargestellt wurde, wie Alexandres Verteidiger sie in eine junge betrunkene Frau verwandeln wollte, die beeindruckt von Alexandre war und sich im letzten Moment umentschieden hatte, aber dennoch falsche Signale sendete. Es hat mich schockiert, wie alles auf eine unterschiedliche Wahrnehmung reduziert wurde, wie wenig dem Beachtung geschenkt wurde, was Mila erleben und immer wieder erzählen musste. Auf sehr eindrückliche Weise macht Karine Tuil mit „Menschliche Dinge“ klar, wie schwer es ist einen solchen Prozess durch zu stehen. Wie schwer es ist sich durchzusetzen und wie die Gesellschaft auf solche Vorwürfe reagiert. Wie beeinflussbar ist eine Jury, die es in Frankreich gibt? Spielt es eine Rolle woher der Angeklagte kommt? Spielt es eine Rolle wie viel Macht und Einfluss er hat, sein Alter und seine Qualifikationen? Was ist mit dem Opfer? Was ist mit der jungen Frau, die vielleicht nie wieder eine normale Beziehung führen kann? Was ist mit der jungen Frau, die vielleicht lebenslang psychische Probleme hat und zur Therapie muss? Welche Auswirkungen hat ein solches Ereignis auf das Leben aller Beteiligten? Karine Tuil trifft den Geist der Zeit recht genau. Es gibt, was diesen Bereich unserer Gesellschaft betrifft, noch sehr viel Redebedarf. Es gibt so viele Ungerechtigkeiten, so viele Schwierigkeiten und mit „Menschliche Dinge“ wird dies wieder deutlich herausgestellt.
Das Buch regt zum Nachdenken an über unsere Strukturen, über das, was wir wahrnehmen, wie wir etwas wahrnehmen und von was wir beeinflusst werden. Es ist ein Roman, der nachhallt, über den man immer und immer wieder nachdenken muss. Und deshalb ist er auch so wichtig.

FAZIT

Zu Beginn hatte ich so meine Schwierigkeiten mit diesem Buch, doch je länger und intensiver ich mich damit beschäftigt habe, umso klarer wurde mir, wie wichtig dieser Roman ist. Es geht um unsere Gesellschaft, darum wie wir auf Leistung und Selbstdarstellung getrimmt wird. Es soll keine Fehler geben, alles soll perfekt und im Einklang sein. Familie, Geld, Macht, das alles ist wichtig und soll in einem guten Licht da stehen. Und letztlich verhilft eine hohe Stellung auch dazu, Druck ausüben zu können. Egal auf welche Art und Weise. Dieses Buch regt zum Nachdenken an, darüber, dass man sich aus diesen Strukturen befreien sollte und immer hinterfragen muss, wenn ein solcher Prozess anläuft. Ein Buch, das ich euch wirklich empfehlen kann, auch wenn es absolut keine leichte Kost ist.
Profile Image for Patrick Martel.
374 reviews47 followers
February 29, 2020
Vraiment chanceux et choyé par mes récentes lectures.
(4,5/5, I really really liked it)

« Ici, il n’y a pas une mais deux vérités, deux façons différentes de voir les choses, deux perceptions d’une même scène. »

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de ce genre. Et quel plaisir ce fut.

Contemporain, plutôt américain par son rythme et par sa structure, LES CHOSES HUMAINES de Karine Tuil s’avère une lecture fort agréable, et ce, de la première à la dernière page. L’auteure prend soin de bien mettre en contexte chacun des personnages, de leur mettre de la viande sur l’os, justifiant ainsi leurs gestes et réactions aux conjonctures rencontrées. Le lecteur sait rapidement qui est qui, ce qu’ils sont, ce qu’ils font, où ils évoluent, quelles sont leurs forces, leurs vulnérabilités, leurs motivations et qu’est-ce qui les lie les uns aux autres. Tout est limpide. Efficace.

Nous sommes en plein cœur du mouvement #metoo. Un gosse de riche est accusé d’abus sexuels, de viol, envers la fille du compagnon de sa mère. L’a-t-il fait? Qui ment? Quelqu'un ment-il vraiment? Comment définit-on le consentement? Y-a-t-il une zone grise? « Non » a-t-il été prononcé? Le lecteur n’est convaincu de rien.

Si ce n’était là que la seule intrigue, on serait dans la banalité littéraire —been there, read that—, mais c’est ce qui est autour qui rend savoureux LES CHOSES HUMAINES. Les contradictions, les paradoxes regorgent et font que l’humain, lorsque placé devant des circonstances qui le touchent de très près, agit souvent différemment de la façon dont il a habitude de prêcher — Comment une mère ayant publié des essais féministes peut-elle défendre un violeur? — Les convictions croulent devant le malheur lorsque ce dernier est personnalisé.

Par le biais de la défense judiciaire du jeune homme, Tuil met de l’avant des hypothèses d’éducation, de structure familiale et de contexte socio-économique, pour expliquer, voire partiellement absoudre, les gestes et réactions lorsque le désir s’installe. Oui, le jeune homme a été faible et con, mais il n’est pas présenté comme le méchant stéréotypé, manipulateur et perfide. La jeune femme, est également amenée avec nuance. L’auteure laisse vraiment le lecteur se faire sa propre tête sur le jugement à venir.

« Comment basculait-on? Ce qui s’exprimait dans les salles d’un tribunal, c’était le récit d’existences saccagées, c’était la violence, les blessures d’humiliation, la honte d’être à la mauvaise place, d’avoir cédé aux déterminismes, au désir, à l’orgueil; d’avoir commis une faute, une erreur de jugement; d’avoir été léger, cupide, manipulé, manipulable, impuissant, inconstant, injuste, d’avoir trop aimé le sexe, l’argent, les femmes, l’alcool, les drogues; d’avoir souffert ou fait souffrir; d’avoir fait confiance par aveuglement/amour/faiblesse; la honte d’avoir été violent, égoïste, d’avoir volé/violé/tué/trahi; de s’être trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, de payer pour son enfance, les erreurs de ses parents, les abus des hommes, leur propre folie; la honte de dévoiler sa vie, son intimité, livrées sans conditions à des inconnus; de raconter la peur qui les intoxiquait, comme une seconde peau urticante, une perfusion venimeuse; la honte d’avoir gâché chacune de ses chances, avec application. »
Profile Image for Biljana.
409 reviews98 followers
June 19, 2021
''Ljudska posla'' roman je u čijem centru se nalazi sudski proces koji se vodi protiv Aleksandra Farela, sina poznatog političkog novinara Žana i spisateljice/feministkinje Kler, optuženog za seksualno zlostavljanje djevojke Mile.

Autorka Karin Tuil do detalja je secirala osjetljivost ove teme, povezujući je sa pokretom #MeToo, čija snaga se prelila i u Francusku, u kojoj se i dešava radnja ovog romana, smještajući je u mikrokosmos dvije porodice, a zatim i dalje u socijalno-ekonomske i pravosudne okvire.

Baveći se pitanjem odnosa žrtve i počinioca seksualnog zlostavljanja, tanane linije između pristanka i odbijanja koju je pravosuđe povuklo, muškosti i ženstvenosti, odrastanja u dijametralno suprotnim okolnostima, uloge roditelja na dalje ponašanje svoje djece, uloge medija i društvenih mreža u jednom sudskom postupku, a sve to napisano na preciznom i prijemčivom jeziku, Karin Tuil je opisala dio jedne epohe, koja je otpočela kada su žene širom svijeta odlučile da ne ćute i da imenuju svoje zlostavljačne, svjesne posljedica koje takvi istupi još uvijek imaju u društvu. 

Ravnopravno opisujući osjećanja i misli žrtve i optuženog, ali i njihove bliže porodice, ''Ljudska posla'' predstavljaju važan trag i atmosferu vremena u kojem se ženski glas konačno čuo, ističući svu traumu kojoj je žrtva izložena, nemislosrdnost pravosudsnog sistema u kojem je intima strana u postupku izložena javnosti, kao i otuđenost počinioca, čije ponašanje je proizvod vaspitanja u raljama nemilosrdnog visokog pariskog društva.
Profile Image for Valerie.
175 reviews17 followers
October 15, 2019
Une écriture très naturelle et efficace.
Pas de fioriture mais une grande quantité de voies explorées sur des sujets d’actualité et societaux: place de la femme, jeunisme, pouvoir et image, conflit de génération et rôle parental, famille recomposée, vieillesse et ses effets....tout cela satellite d’un sujet qui dépasse les siècles: le viol.
Sa façon de le considérer et le juger a évolué avec le temps (#metoo, G. Halimi la première avocate à faire condamner un violeur,...). Mais la subjectivité suivant que l’on soit un homme (de pouvoir, chômeur ou délinquant) ou une femme (féministe, juive pratiquante, ou simple témoin) que l’on soit parents d’un violeur, ou parent d’une victime, que l’on considère ou non les circonstances et l’environnement reste un élément trop souvent à charge, réduisant l’impact de l’acte.
Bref le plaidoyer de l’avocat pour défendre Alexandre est vraiment incroyable. Bcp reste à faire! Faire évoluer les mentalités pour que la simple perception d’un acte permette son lien aux actes jugés. Ne pas réussir à dire non et pour autant ne pas être considérée comme une soumise!

Un très bon livre de rentrée littéraire qui fournit une vision actuelle sur la société d’aujourd’hui et crée au travers d’une famille bien intégrée, une fenêtre de réflexion.

Un bon 4⭐️
Profile Image for Linda Tomase.
329 reviews40 followers
April 22, 2023
Uzrunāja no pirmās lappuses. Finišēju ar patiesu apbrīnu. Sižets un temati ir mūsdienīgi, samudžināti, pretrunīgi - viss kā vajag. Tas, ko patiesi apbrīnoju ir autores spēja kā akrobātam nobalansēt uz šaurā līdzsvara asmens - nepieslieties kādam konkrētam viedoklim, katram tēlam saglabāt gan tumšo, gan gaišo pusi, neiegrimt traģikā, jo vienmēr jau ir par ko pasmaidīt, der arī rūgts smaids. Ļoti interesants skatījums, pārdomāts un pārdomas rosinošs. Teicams Intas Šmites tulkojums - mūsdienīgs, raits.
Profile Image for iva°.
740 reviews110 followers
October 23, 2024
započelo je obećavajuće, tečno i spretno, ali kako je priča odmicala, a spektar tema postajao širim, autorica se našla raspršenom između mnogih tema koje zavređuju veću i dublju pažnju od tek usputnog spominjanja (obiteljsko nasilje, samoubojstvo, bračni preljub, "moderne veze", eutanazija, medijske afere...). bazirala se na sudskom procesu mladića utjecajnih roditelja optuženoga za silovanje, međutim ubacila je i koješta drugoga pa je konačni dojam "od svega pomalo, a ništa temeljito".
čini mi se kao autorica s potencijalom, ali nespretno ukoričenim.
Profile Image for CharlesJoli.
574 reviews57 followers
November 2, 2021
J'attendais beaucoup de ce livre, parce que j'avais lu pas mal de chroniques plus qu'enthousiastes à son sujet, et je suis finalement clairement déçue.

Comme ça arrive parfois, j'ai su dès les premières pages que je n'allais pas beaucoup aimer ma lecture. Je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, que j'ai trouvé brutal, peu subtil, pas du tout agréable. Mais surtout, j'ai immédiatement détesté l'ensemble des personnages. Je n'ai rien trouvé, ni dans Alexandre ni dans ses parents, qui puisse me les faire apprécier. Au contraire, je les ai trouvés méprisables et indignes d'intérêt, tant, au-delà de leur condition sociale privilégiée, ils ont des caractères si froids, violents et peu empathiques. J'ai conscience d'en faire une description très négative, mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti. Toute la première partie du roman m'a donc parue très longue, car elle ne sert qu'à les présenter en profondeur, en les suivant dans leur quotidien avec un certain crescendo de violence, jusqu'au viol qui constitue l'apogée du récit (et qui, comme les autres agressions sexuelles relatées, est graphiquement décrit).

La seule originalité du récit tient à ce qu'il est raconté du point de vue du coupable. C'est pertinent, mais largement insuffisant pour moi, d'autant que l'omniprésence du personnage du père m'a souvent donné le sentiment que c'était son histoire plus que celle de son fils (et les prises de tête d'un vieux présentateur télé aux comportements douteux ne m'intéressent absolument pas). Je n'ai pas abandonné ma lecture parce que j'étais vraiment curieuse d'essayer de comprendre ce qui avant tant plu dans les critiques positives que j'ai lues. Je n'ai toujours pas compris, mais j'ai heureusement accroché un peu plus à la dernière partie. On y suit dans le détail le procès aux assises d'Alexandre, et si j'ai été mise assez mal à l'aise par les questions des avocats et les descriptions précises des faits, j'ai apprécié de découvrir ce fonctionnement judiciaire.

D'un point de vue littéraire et émotionnel, je ne garderai donc rien de cette lecture, que j'ai trouvée très décevante.
Profile Image for Milly Cohen.
1,440 reviews505 followers
January 9, 2025
Me quedo fascinada con este libro, ganador de premios y hecho película. No lo pude soltar. Bien escrito, interesante, profundo, duro y sentando muchas bases para la reflexión.
Toma un complejo juicio que sucedió en 2016 para desarrollar todo un constructo alrededor de las relaciones humanas, las relaciones sexuales y las relaciones familiares.
Me pone a pensar y a conversar con mi marido.
Él dice: pobre de los hombres.
Yo: de las mujeres.

Todos perdemos en esta ecuación, creo yo.
O no.



Profile Image for Dejan Vojnovic.
97 reviews4 followers
August 12, 2025
Ako razmišljate o tome koliko je neka knjiga uzbudljiva i ako vam treba nešto što nećete moći da ispustite iz ruku, Ljudska posla su jedan od najvećih page-turner-a koje ćete pročitati ove godine, u to ne sumnjajte.
Profile Image for Sabina_bere.
1,087 reviews47 followers
February 16, 2022
"Četudi si prizadevaš, da bi bil pozitivno naravnan, se na koncu vedno najde kdo, ki ti v obraz izpljune vso svojo negativnost, in tako se vse izniči, od tega bednega ravnovesja samo še crkavaš, vendar le počasi, postopoma. Vmes se tu in tam prikradejo blagodejni trenutki, ki te navdajo s kratkotrajno vznesenostjo: to je lahko kakršnokoli zadoščenje, ljubezen, seks - to so lahko takšni ali drugačni prebliski, ki nam potrjujejo, da smo živi. Tak je pač red stvari. Rojevamo se, umiramo; vmes pa z malo sreče ljubimo, smo ljubljeni, vendar nič od tega ne traja dolgo, prej ali slej nas nadomesti kdo drug. In temu se nima prav nobenega smisla upirati, kajti takšen je večni in nespremenljivi krogotok človeških stvari."

Kaj se zgodi, ko je zlati fant iz ugledne in slavne družine obtožen posilstva tihe in zadržane 18-letne Mile, vzgojene v strogem verskem duhu? Seveda nastane velik medijski bum, ki zajema spolni škandal, posilstvo, zlorabo moči, sojenje, socialne in druge medije, gibanje #Metoo, sivo cono spolnih odnosov, starševsko ljubezen, aktualne resnične dogodke itd., itd.

Hladen in odmaknjen skorajda poročevalski stil pisanja bo morda marsikoga odbil, vendar se meni zdi, da je zaradi tega zgodba še bolj presunljiva, trpka in žalostna.
To je zgodba, ki zareže direktno v naše misli in srce. Je trpka in ostra. Boleča in vedno aktualna. Posilstvo je še zmeraj tabu tema in knjiga jo razgali, da nas ožge in nam da veliko v razmislek.
Profile Image for Laurine.
159 reviews4 followers
May 26, 2025
Je ne m’attendais tellement pas à apprécier ce livre et encore moins à le dévorer. Sa plume a su me tenir en haleine jusqu’à tard dans la nuit. J’en ai tellement appris sur le fonctionnement d’un procès, les batailles internes des personnes dans ce genre d’événement médiatique. Je ne peux que le recommander
Profile Image for Zek.
460 reviews34 followers
November 25, 2020
זהו ספר מעניין ביותר שנכתב בהשראת משפט אונס מפורסם בארה״ב שזכה לכינוי ״פרשת סטנפורד״:
https://www.mako.co.il/women-women_ne...
הסופרת העתיקה את מיקום העלילה לצרפת ובמפתיע רוב הספר נכתב דווקא מנקודת מבטו של הנאשם למרות שבהמשך נקודת המבט מתאזנת לטובת הנאנסת.
הספר נכתב על רקע מהפיכת ״מי טו״ ובוחן מקרה שנראה על פניו על ״הגבול האפור״ שנע בין תחושת האונס וההשפלה של המתלוננת לבין חוסר הידיעה, או אפילו המודעות לכאורה של הנאשם באונס.

זהו מקרה בו לכאורה נוצר הרושם ש״אין אמת אלא נקודות השקפה על האמת״, כפי שכתב ניטשה. הספר בוחן את השאלה מה קורה כאשר בעת קיום יחסי מין, הבחורה לא הביעה במפורש את אי הסכמתה, כלומר בשום שלב היא לא אמרה לבחור את המילים ״לא״, תפסיק״, ״אינני רוצה״ וכו׳, והבחור לכאורה לא הבין שהיא לא רצתה בכך, אלא בדיעבד, כאשר הגישה נגדו תלונה על אונס, כאשר בעת המפגש המיני שניהם היו תחת השפעה של שתייה ומסוממים קלו��?
הספר מנסה לענות על השאלה הזו דרך הרקע וההבדלים הסוציו אקונומיים של שני הצדדים כאשר הנאשם הוא סטודנט מצטיין ובנם של מגיש תוכנית טלוויזיה וותיק ומפורסם ואם שהיא מסאית מפורסמת, ואילו קורבן האונס גדלה בבית יהודי מסורתי שהוריה התגרשו על רקע חזרתה בתשובה של האם והשתלבותה בקהילה החרדית. זאת ועוד, המפגש בין הנאשם לנאנסת נוצר עקב יחסים רומנטיים בין אימו לבין אביה של הנערה לאחר גירושיה של אימו מאביו.

כמו במקרים אחרים שמוכרים לכולנו, מאחר שמהצד של הנאשם מדובר במשפחה מפורסמת, המשפט כולו הופך למשפט תקשורתי וחזקת החפות הפכה לביטוי חסר משמעות באופן מעשי.

הספר מומלץ הן לגברים והן לנשים בעיקר כי הוא כתוב היטב וגורם לחשוב ולהבין עד כמה חשובה מהפיכת ה״מי טו״, ושמוטל עלינו, בעיקר הגברים, לעשות סוויץ׳ בראש ולהתאים עצמנו לרוח התקופה.

מצד שני צריך לזכור שכמו בכל המהפיכות הגדולות בהיסטוריה, גם במהפכת ״מי טו״ ישנם גם גברים שנפגעים, לעתים שלא באשמתם, כתוצאה ״גלי ההדף״ של המהפכה ובמקרה זה, בין השאר, מהאשמות שווא, בעיקר ברשתות החברתיות, כאשר אותם גברים נתונים למשפט ההמון מבלי יכולת להתגונן. זהו כנראה מחיר שכל חברה מודרנית משלמת בשלב הראשון כדי להתקדם הלאה לפתרון הרצוי.

אני שומע על גברים שחוששים להתחיל עם נשים, שאיבדו את בטחונם כתוצאה מהשינוי הגדול שהחברה עוברת, אבל לדעתי בסופו של דבר הדברים יתאזנו ופשוט יתנהלו אחרת, באופן כזה שברוב המקרים נשים תרגשנה בטוחות יותר ותשמורנה על כבודן מבלי להרגיש נחותות בגלל קודים חברתיים מיושנים שמטרתם לשמור על השליטה הגברית בהן.
Profile Image for Tifenn.
242 reviews
January 30, 2021
Très déçue de ce roman.

1) j'ai trouvé le style très froid, impersonnel, voire journalistique - ce qui rend compliqué l'obtention de personnages profonds ;

2) le traitement de ce fait (un viol) était orienté, prétendait sans doute rester objectif et laisser le.a lecteur.ice se faire son avis. Je trouve la démarche honorable mais difficile de le faire dans une société où la culture du viol existe et que le traitement judiciaire des affaires de viol n'est pas au niveau. Ce n'est pas un fait de société dont on peut discuter, mais un sujet politique complexe.
Ainsi je n'ai pas aimé les insinuations faites pendant le récit (exemple: la victime/survivante aurait menti sur certains points, ce qui décrédibilise son témoignage).

3) mais je pense que je n'étais pas la cible, étant donné que je me suis déjà intéressée au sujet par d'autres biais. Le texte conviendrait davantage à un public non initié aux questions de viol, de culture de viol et de processus structurels exercés par le patriarcat et les hommes;
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